Pays : France
Région : Vallée du Rhône
Décrêt : DECRET
Superficie : 203 ha
Laudun (rouge, blanc, rosé)
Terroir
Vignoble : il s´étend sur 3 communes : Laudun, Saint-Victor-la-Coste et Tresques dans le département du Gard.
Sols : pentes pierreuses ou graveleuses ; terrasses rhodaniennes à galets ; sols squelettiques peu humides.
Climat : type méditerranéen modifié par le mistral.
Histoire : présent depuis l´époque romaine le vignoble a connu une forte renommée au 17ème siècle. Laudun appartient à la célèbre et traditionnelle “Côte du Rhône Gardoise”. Tout comme Chusclan, Laudun fut classé en 1947 par une délimitation judiciaire.
Élaboration
Superficie en production : 203 ha en extension sur le versant sud du camp de César où s´installe un vignoble en terrasses, rendement : 35 hl/ha pouvant être portés à 42 hl/ha.
Cépages : pour les rouges, Grenache noir 65% maximum, Syrah, Mourvèdre et Cinsault 25% minimum, autres cépages de l´Appellation admis 10% maximum. Pour les rosés, Grenache noir 60% maximum, Camarèse (très peu utilisé), Cinsault 15% minimum, Carignan 15% maximum, autres cépages admis 10%. Pour les blancs, Clairette, Roussanne, Bourboulenc 80% minimum, Grenache blanc 10% maximum, autres cépages admis 10% maximum.
Degré alcoolique minimum : pour les rouges 12,5°, pour les rosés et les blancs 12°.
A l´oeil : le rouge, robe pourpre. Le rosé, couleur vive. Le blanc, brillant, aux reflets légèrement dorés.
Au nez : le rouge, parfum de fruit à noyau et d´épices. Le rosé, bouquet fin et floral. Le blanc, fleurs de garrigue.
En bouche : le rouge, rond et tannique. Le rosé, fin et souple. Le blanc, gras et fruité.
A table : le rouge avec les viandes, les gibiers et les fromages, le rosé avec la charcuterie et les grillades, le blanc est agréable à l´apéritif, avec les coquillages, les poissons grillés et les volailles.
Dans la cave : les rouges peuvent être appréciés jeunes mais supportent bien le vieillissement. Rosés et blancs à boire dans les premières années.
Consommateur célèbre : Olivier de Serres.
Des mots pour le dire
“Laudun a sa légende : tous les 24 juin, la chèvre d´or, chantée par les poètes provençaux, apparaît, toute entourée de flammes, dans un gouffre profond. C´est ce qui reste des rites primitifs d´un culte solaire du solstice d´été.”
Serti de trois montagnes et d’une mer, le Languedoc brille d’un éclat multicolore digne du plus bel habit d’arlequin : du blanc cristallin du sel et de la soie, aux tons plus sombres des châteaux cathares et de la peste noire, du dorée de ses tournesols, à l’indigo plus profond de la Méditerranée, des verts chatoyants de ses coteaux et forêts, au carmin généreux de ses vins, le Languedoc est paré à la veille du troisième millénaire d’un habit de mille pièces cousues main, au fil de l’histoire, par des hommes aussi remarquables et contrastés que cette terre épanouie entre la vallée du Rhône et les contreforts des Pyrénées.
Cette région est sans doute, parmi les grandes provinces françaises, celle qui est la plus marquée par l’empreinte de l’Histoire
Dolmen de Pépieux, le plus long de France
L’empreinte de l’Homo sapiens, ancêtre de l’humanité qui multiplia les progrès de l’habitat et de l’outillage pour une économie chasseresse plus efficace mais qui surtout laissa des chef-d’oeuvres de grottes peintes, signant là les premières expressions déjà achevés de l’art, il y a plusieurs dizaine de milliers d’années ;
L’empreinte des premiers pasteurs et paysans au néolithique qui, voyant la fin d’un climat trop rigoureux, purent développer des activités plus sédentaires et tracer le chemin des transhumances déjà jalonné de dolmens entre la Méditerranée et les Pyrénées;
L’empreinte de la civilisation grecque qui développa au VI siècle avant J.C. le commerce de la poterie, et l’implantation des premiers plans de vigne. Les comptoirs grecs comme Agde enrichirent la région et ses autochtones, tantôt Ligures tantôt Ibères, qui constituèrent des agglomérations (oppida) comme Ensérune afin de surveiller les aller-venus des étrangers et rester maître des voies terrestres et maritimes.
Pont du Gard
L’empreinte des colonies romaines épousant celle des grecs, qui au Ier siècle avant J.C. créèrent la colonie de Narbonne et surtout, ce qui constituera la colonne vertébrale du Languedoc, la via Domitia , symbole de cette époque qu’était la Pax Romana . On vît l’émergence d’autres colonies comme Béziers, Lodève, Carcassonne, Pézenas, formant alors la toute nouvelle province narbonnaise allant jusqu’à Nîmes qui offrira à Rome un empereur, Antonin le pieux.
L’empreinte de ces grandes cités romaines décorées de somptueux et magnifiques monuments tels que la Maison Carrée, les grandioses arènes de Nîmes, le pont du Gard qui restera le plus grand aqueduc romain d’Europe, et Narbonne qui à son apogée fût la deuxième ville de l’empire romain après Rome.
L’empreinte de cette formidable époque Gallo-Romaine qui a permis l’édification d’un réseau serré de voies de communications, de son système viticole, seul vestige encore vivant aujourd’hui qui a su traverser les siècles pour bonifier les vins du plus grand vignoble du monde, le vignoble du Languedoc, avec ses arômes de grenache, mourvèdre, syrah, élaborés dés le début de notre ère.
L’empreinte des barbares et de leurs invasions qui n’eurent de cesse, dans la première moitié de ce millénaire, entre les uns Vandales, les autres Huns, de combattre les chrétiens, de piller le Languedoc qui se vît ensuite conquis de force au V ème siècle par les Wisigoths;
L’empreinte de la longue et obscure période de la conquête des musulmans aux apparences de sarrasins, de celle des Normands puis Hongrois qui à leur tour pillèrent et détruisirent la plupart des villes languedociennes, appauvrissant le Languedoc qui tombait sous la coupe des égorgeurs, des bandits de grands chemins, de la récession, de la féodalité la plus primaire qui verra l’église multiplier ses rangs à la fin du millénaire;
Le Château de Peyrepertuse
L’empreinte de la langue d’Oc, langue du midi d’origine latine, qui restera essentiellement pratiquée sans jamais être officielle du X ème siècle jusqu’à l’enseignement du français obligatoire à la fin du XIX ème siècle, qui donnera naissance aux premiers poètes et troubadours vers le X ème siècle. Le renouveau, accompagnant le nouveau millénaire et l’Occident, embrassera Le Languedoc tout entier avec sa vocation méditerranéenne. Les fruits des croisades, le développement de nouvelles villes comme Montpellier, l’essor de la viticulture autour des monastères et des abbayes, l’émergence du catharisme, religion du peuple ignorante du latin, la prospérité de l’art Roman, jetteront les bases d’une véritable civilisation languedocienne;
L’empreinte de l’inquisition laissée par l’église redoutant le mouvement hérétique des cathares qui osaient croire en même temps au diable et au bon dieu, tout en prônant une église plus primitive, qui fournissait une alternative insupportable aux yeux du pouvoir religieux en place, au point d’organiser son extermination (croisades contre les Albigeois, Montségur).
L’empreinte du traité de Meaux au XIII ème siècle qui mit un terme à l’indépendance du Languedoc après vingt ans de luttes entre les comtes de Toulouse et les rois de France qui voulait l’unité du pays; celle des épidémies, de la peste noire, de la guerre de cent ans.
Le Canal du Midi
L’empreinte du XVII ème et XVIII ème siècle qui verra l’expansion économique du Languedoc avec notamment la construction du canal du Midi aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial, par l’ingénieur Pierre-Paul Riquet, canal des deux mers reliant l’Atlantique à la Méditerranée.
L’empreinte de la mutation du XIX ème siècle et de la révolution industrielle qui n’aura pratiquement pour seul effet que de faire disparaître l’économie traditionnelle florissante. La polyculture se développera dans le haut Languedoc jusqu’alors “grenier de la France”, à l’opposé du bas qui s’affirmera dans l’immensité de son vignoble, pour atteindre une surface de 470 000 ha., la construction des voies de chemin de fer favorisant les débouchés et la floraison de petits propriétaires,
L’empreinte des grandes révoltes du début du siècle, et celle de la renaissance, de la reconnaissance viti-vinicole en ce début de millénaire.
Pays : France
Région : Vallée du Rhône
Superficie : 25 000 hectares
Production : Production agréée : 237 908 hl
Le vignoble
L’aire de production de l’appellation Costières de Nîmes s’étend sur 24 communes et couvre 25 000 ha, dont 12 000 ha sont actuellement plantés (cultures viticoles mixtes), répartis en un ensemble de coteaux.
Le terroir aux sols caillouteux constitués de galets siliceux roulés par le Rhône (gress) correspond à celui de la Vallée du Rhône.
L’AOC se décline en 3 couleurs : en rouge (70%) et rosé (25%), issus des cépages de grenache, syrah, cinsault, mourvèdre, et en blanc (5%) issu des cépages de grenache blanc, roussane, marsanne et clairette.
Costières de Nîmes, une appellation récente
1950 : les Costières du Gard entrent dans la catégories des VDQS
1986 : les Costières du Gard deviennent une AOC
1989 : l’AOC change de nom et devient Costières de Nîmes.
Les appellations :
– Côtes du Rhône
– CdR Villages Chusclan
– CdR Villages Laudun
– Lirac
– Tavel
La renommée du Lirac remonte au 17e siècle, même si de nombreux faits témoignent de l’existence des vignes sous l’occupation romaine. En effet, à ce siècle, le vin du vignoble de la Rive Droite du Rhône, le seul existant dans la vallée méridionale du fleuve, était apprécié des plus grandes amateurs des Cours Royales et des classes aisées de Paris. A la fin de ce siècle et au début du 18e, le vin produit à Lirac était mis en barrique et partait sur les plus grandes tables de France.
En 1804, la famille du Comte Henri de Régis de Gatimel hérite par mariages successifs d’un château à Lirac. Le domaine n’est pas très florissant : des céréales, quelques vers à soie et un modeste vignoble. En 1925, le Comte Henri de Régis entreprend de recréer le vignoble du domaine. Dans les années 30, il songe à créer une appellation qui à l’exemple d’autres AOC recevrait le nom du village central de la région de productrice. En octobre 1947, le décret est publié au journal officiel. Ce décret homologue l’AOC Lirac, Premier des Crus des Côtes du Rhône à produire des vins rosés, rouges et blancs.
L’AOC Lirac s’étend sur 4 communes : Roquemaure, Saint Laurent des Arbres, Saint Geniès de Comolas et Lirac. Situé au Sud de la Vallée du Rhône, sur la rive droite du fleuve, le vignoble décrit un anneau de 2000 hectares au coeur de la garrigue gardoise et de vestiges romains.
L’appellation compte 51 unités de productions. Cliquer pour les découvrir.
Le vignoble de Lirac bénéficie d’un climat typiquement méditerranéen, avec des étés chauds et secs, une pluviosité annuelle réduite et un ensoleillement moyen de 2700 heures par an. La typicité de ce climat est accentuée par le mistral.
L’appellation s’étend sur trois types de sols :
– Aux extrémités de l’aire, on retrouve des massifs calcaires où les érosions successives ont déposé en surface une pellicule d’argile rouge et de cailloutis.
– Le centre du vignoble est formé d’anciennes terrasses alluviales du Rhône composées de galets roulés et d’argile rouge, le tout posé sur un lit de sable.
– Les pentes de ces terrasses laissent apparaître des sables mêlés de petits galets provenant des éboulements successifs du terrain.
La diversité des sols de l’Appellation permet l’épanouissement de chacun des cépages et explique l’existence des trois couleurs des vins de Lirac.
– Les Lirac Blancs, issus d’une palette très vaste de cépages : le Grenache blanc, le Bourboulenc et la Clairette souvent accompagnés d’Ugni blanc, de Picpoul, de Roussanne, de Marsanne ou de Viognier. Chaque cépage tire sa complexité aromatique des sols de garrigue.
– Le Grenache, le Cinsault, la Syrah, utilisés dans l’élaboration des Lirac Rosés puisent leur rondeur et leur fraîcheur dans les terrains sablonneux
– Le Grenache noir, la Syrah, le Mouvèdre et le Cinsault utilisés pour l’élaboration des Lirac rouges s’enrichissent sur les plateaux argileux composés de gros galets roulés.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
Le vignoble de Tavel s’étend sur deux principaux types de terroirs aux caractères très affirmés : les lauses et les galets.
C’est de l’assemblage et de la complémentarité de ces dons naturels que naissent la palette et la typicité des vins de Tavel.
Le terroir de lauses, pierre calcaire blanche dont on fait les murettes occupe la partie ouest du village. Dans une vaste combe encadrée de collines boisées, un sol peu profond sur roche mère calcaire, couvert de lauses mêlées d’argile rouge fut autrefois le terrain traditionnel de la garrigue et de l’olivier. Conquis par la vigne dès le XVIème siècle ce terroir difficile offre de bien faibles rendements agronomiques mais en contrepartie, permet de très fortes concentrations aromatiques qui font l’exceptionnelle fraîcheur du Tavel. Par des efforts dont seule la nature est capable, la vigne transcende la pauvreté de ces sols pour offrir des crus à la vivacité inimitable.
Succédant au buis, au ciste ou au genévrier,la vigne a su garder l’ampleur et la richesse des ambiances aromatiques méditerranéennes pour les transmettre au vin.
Le terroir de galets occupe la haute terrasse du Rhône, héritage géologique de plus d’un million d’années. Au début de l’ère quaternaire, le Rhône, fleuve impétueux d’une puissance peu imaginable, a déposé un immense lit de cailloutis de Montélimar à la Crau. De cet épandage diluvien seuls subsistent quelques lambeaux offrant aujourd’hui des terroirs viticoles d’exception. Ainsi en est-il des terrasses de Tavel et de Châteauneuf-du-Pape qui se font face symétriquement de part et d’autre du Rhône actuel.
Dans une matrice argileuse très rubéfiée, une formidable accumulation de galets de 10, 20, voire 30 cm de diamètre offre un paysage inoubliable. Ces galets de quartzite, arrachés aux Alpes se sont polis au cours de leur voyage puis se sont patinés de teintes rousses avec le temps.
Dans ce sol rugueux au travail, la vigne exprime toute sa puissance : plénitude et équilibre alcoolique, expression des pigments colorés, structure et charpente des composés organoleptiques assurent au Tavel la solidité et la densitéqui le distinguent de tous ses concurrents.
Le terroir de pied de pente sur sable et cailloutis constitue le terroir originel sur lequel s’est établi le vignoble de Tavel dès l’antiquité. Il forme un feston en terrasses puis en pente douce au pied des deux ensembles précédents, bénéficiant d’un exposition générale sud/sud-est très bénéfique.
Ces sols légers et très filtrants se caractérisent par leur aptitude au réchauffement rapide dès le printemps et une avance en maturité remarquable à la récolte. L’ensoleillement privilégié conjugué à lafinesse des sols assurent la délicatesse et la subtilité des parfums, conférant au Tavel une palette complexe et harmonieuse.
Nul doute, la nature est généreuse, mais elle n’est pas équitable : les vignerons tavellois ont eu la faveur de terroirs exceptionnels.
En 1925, un petit groupe de vignerons de Laudun décide de créer une cave pour mettre en commun leurs récoltes.
La cave se développe au fil des temps et les adhérents se font plus nombreux. La cave de Laudun a, alors,pour vocation une production de vin de consommation courante.
En 1937, la cave des Vignerons de Laudun produit déjà un vin de grande qualité et elle participe à la création du syndicat des Côtes du Rhône.
En 1938, naissent les appellations d’origine contrôlée A.O.C. qui qualifient un produit issu d’un terroir déterminé selon des règles établies et en certifient la qualité. Laudun devient appellation contrôlée “Côtes du Rhône”.
En 1947, une décision de justice accorde l’appellation Côtes du Rhône villages suivie du nom de la commune. Cette classification de qualité supérieure est accordée à partir de critères très précis qui s’appuient sur une ancienneté de production de vin, un terroir de qualité et un savoir faire reconnu. Le vin de Laudun répond parfaitement à tous ces critères. La vigne est implantée sur le territoire depuis l’occupation romaine, le village possède un ensemble de coteaux au sol de galets et de sable, bien exposé au soleil levant et un savoir faire traditionnel.
En 1958, la cave des Vignerons de Laudun , commence la commercialisation du vin en bouteilles. Jusqu’à cette époque le vin était vendu en vrac, par tonneaux ou citernes. La grande qualité du vin produit, dont la réputation devient de plus en plus étendue, incite les vignerons de la cave de Laudun à mettre le vin du terroir en bouteilles.
Ils sont vignerons, souvent comme l’étaient leurs pères. Ils ont gardé cet amour de leur terroir et ils sont fiers de cette terre qui fait le vin si bon. Leurs pères avaient fondé la cave des vignerons. Ils en connaissent l’histoire comme ils connaissent l’histoire de la vigne à Laudun.
Mais de la culture du raisin jusqu’à l’élevage du vin c’est toujours l’homme de terroir et sa connaissance ancestrale qui interviennent.
Adhérents, ils ont réuni leur savoir traditionnel et le potentiel d’une cave moderne pour continuer et améliorer la production ancestrale.
La production de vin à Laudun remonte à l’antiquité. Dominant le vignoble, un large plateau “Le camp de César” garde un témoignage important du séjour des romains dans cette région. Les fouilles archéologiques effectuées ont mis à jour un insigne aratoire témoignant de la culture de la vigne à Laudun à cette époque.
Certains quartiers du terroir de Laudun, comme celui de Saint Denis, (Dionysos) porte la mémoire du dieu du plaisir et du vin. Plus tard, Olivier de Serres cite les vignes à Laudun et en 1770-1780 les cartes de Cassini, géographe du roi de France déterminent la présence de vignes à Laudun.
De l’antiquité à aujourd’hui sans interruption, la vigne a poussé sur les coteaux du village et des générations et des générations de vignerons, se sont succédées transmettant leur savoir pour faire chanter dans les verres, la beauté et la saveur des vins de ce village.
Si maintenant les outils se sont perfectionnés, si les laboratoires,les nouvelles techniques apportent une aide précieuse, rien n’est plus important que l’accord d’une terre propice avec la vigne qu’elle porte, rien n’est plus important que cet amour que les vignerons portent à leur travail, rien n’est aussi important que ce subtil mélange de terre, de ciel, de soleil et de grand vent qui fondent l’alchimie de ces grands vins des Côtes du Rhône, les Laudun-Villages.
Les témoignages de la construction de la cave des Vignerons de Laudun sont inscrits dans la mémoire collective des paysans et on en retrouve des traces dans les anciennes cartes postales.
La construction de la cave des Vignerons de Laudun ( carte postale de 1925)
Au dos de la carte postale toute une partie des vendanges d’une famille en 1927 est inscrite. Céline, Nina et grand’mère, les femmes ont participé selon leur disponibilité au ramassage de la récolte.
La cave des Vignerons de Laudun, au début de l’aventure. Devenue “l’ancienne cave”, elle va devenir une grande salle de dégustation.
Parmi les six domaines vinifiés par la Cave des Vignerons de Laudun certains ont un grand passé viticole et portent des noms qui évoquent la relation des hommes à leur terroir.
Au lieu dit Peyrefoc s’étend le domaine du “Grand Sauvage”. L’histoire s’est perdue mais ce lieu, au sol de galets, était entouré de bois qui l’isolaient du village.
De l’autre côté du terroir, pas très loin du camp romain le domaine du Manoir de Figon dont le nom existe historiquement depuis plus de 300 ans comprend 15 hectares. La grande maison, dite le Manoir, forme un grand corps de bâtiment en “U” et recèle encore l’ancienne cave du domaine.
La cave des Vignerons de Laudun vinifie 6 domaines distincts.
Dans le vocabulaire, régenté juridiquement, dans le cadre des Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) les appellations sont strictement contrôlées. Domaine, château, clos, manoir répondent à des critères définis. Ils doivent correspondre à une réalité sur le terrain et s’appuyer sur un historique établi. Le contrôle en est assuré par l’INAO.
Un domaine correspond, juridiquement, à une entité dont la vinification et la mise en bouteille se font séparément (obligations INAO).
La cave des Vignerons de Laudun regroupe 150 adhérents pour 60 exploitations réparties sur 800 hectares.
550 hectares sont en appellation d’origine contrôlée Côtes du Rhône et Laudun Côtes de Rhône Villages, 250 hectares en
Vin de Pays du Gard et vin de Pays d’Oc.
Sa production annuelle est de 55000 hectolitres.
Production
Laudun Côtes du Rhône Villages rouge 8000hl
Laudun Côtes du Rhône Villages blanc 1000hl
Côtes du Rhône rouge 15000hl
Côtes du Rhône blanc 1000hl
Vin de Pays du Gard rouge 14300hl
Vin de Pays du Gard blanc 1200hl
Vin de Pays d’Oc Rouge 4000hl
Vin de Pays d’Oc Blanc 500hl
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