SCAROLE – HISTOIRE
La scarole a de larges feuilles moins frisées et moins amères que celles de la chicorée, légèrement ondulées et dentées sur les bords. Les feuilles intérieures sont plus pâles et moins amères que les feuilles extérieures, le bout des feuilles brunies doit être jeté. Cette laitue se mange le plus souvent crue, mais on peut aussi la cuire.
Excellente source d’acide folique et de potassium.
Légume salade très apprécié en automne, la scarole se cultive en plein air ou sous abri.
Généralement les jardiniers amateurs sèment et plantent leurs scaroles trop tardivement. Lorsque le froid survient, les plantes ne sont pas assez développées pour être mangées. Si rien ne s’oppose à la dégustation des jeunes scaroles, il faut relever que les feuilles seront vertes et dures. Pour palier à cette situation, vous avez plusieurs solutions à disposition.
La première consiste à simplement couvrir la culture avec un film d’Agryl. C’est généralement la manière que l’on adopte lorsque les plantes ne sont justes pas prêtes. On peut aussi placer un coffre recouvert de châssis. Cette couche mobile permet de garder des scaroles tout l’hiver et de les manger en mars juste avant qu’elles ne montent à graines.
Dans certains cas, on peut encore arracher les plantes avec une motte et les replanter dans une serre ou une couche fixe. Cette solution permet de poursuivre la culture au chaud et de pouvoir manger les scaroles en décembre par exemple. On le sait, les chicorées, les scaroles, sont meilleures quand les feuilles sont blanchies. Pour aider, on peut les attacher avec un brin de raphia ou un élastique. L’utilisation d’une rondelle coupée dans une chambre à air de camion est tout à fait possible.
L’idée qui consiste à recouvrir les scaroles de feuilles mortes ou de paille a le grand inconvénient de souiller les feuilles et surtout le coeur des plantes. Si vous recouvrez ainsi des scaroles frisées, il vous sera presque impossible d’obtenir une salade “propre” dans votre assiette. Dans les régions froides, il vaut mieux placer plusieurs toiles d’Agryl sur les plantes, puis, par dessus une vieille couverture de laine ou un ancien tapis.