SANGLIER – HISTOIRE

Le sanglier et le plus abondant de nos grands gibiers. Son caractère de semi-nomade l’amène à se déplacer à la recherche de tranquillité et de nourriture, mais il demeure volontiers fidèle au territoire où il est aménagé et où il trouve de quoi satisfaire son robuste appétit.

Caractéristiques:

Le sanglier peut atteindre un poids de 150 kilos et plus dans certains pays pour le mâle, rarement plus de 100 kilos pour la laie. Ce sont là les 2 poids extrêmes, un sanglier de 160 livres étant déjà une belle bête. Le mâle peut atteindre 90cm au garrot. La médiocrité de la vue est compensée par une ouïe efficace, et surtout par un odorat très fin. Le sanglier a une denture très complète de 42 dents, mais des canines sont caractéristiques. les longues canines inférieures “les défenses” s’aiguisent en permanence contre les 2 grosses supérieures, les “grès”. Ce frottement, en rendant les défense tranchantes et pointues, en fait un “instrument de travail” et une arme redoutables pour les mâles.
Les laies ne portent que des canine plus petites, nommées crocs. La taille des défenses n’a aucun rapport avec le poids de l’animal, mais elle peut donner une indication su son âge. En gros, on peu estimer qu’a 3 ans la partie usée est de 3.5 cm; à 4 ans, de 5 cm; à 5 an, de 6 cm. Au-delà, les défenses se recourbent au-dessus des grès vers l’arrière, vers les yeux: on dit l’animal “miré”.Le pied du sanglier pourrait être confondue avec celui du cerf si les 2 doigts postérieurs, les gardes, ne marquaient le sol. Le mâle pose le pieds postérieurs dans la trace du pied antérieur, un peu en dehors; ses gardes plus grandes et plus écartées que celle de la laie. La trace postérieur est toujours plus petite que l’antérieur. Il arrive souvent qu’une pince soit plus longue ou déformée: on parle dans ce cas de pied “pigache”.

Puissant et musclé, le sanglier peut parcourir des distances considérables . Il nage fort bien et aime se souiller dans la glaise pour se frotter ensuite au tronc d’un résineux. Le mélange de boue et de résine forme une véritable armure sur les épaules, mais surtout, il débarrasse l’animal des parasites de la peau.Les poils, ras en été, s’allongent à l’automne, et une épaisse bourre laineuse, à même la peau , permet au sanglier de résister aux grands froids, qu’ils supporte moins bien que les cervidés, le sol gelé l’empêchant de rechercher sa nourriture. Le sanglier n’aime pas non plus la montagne pour la même raison.
Comportement et reproduction:
Le rut et L’évolution du sanglier
Le rut principal a généralement lieu en Décembre. Les vieux males recherchent les compagnies et se livrent alors de violents combats.
Après un peu plus de 4 mois de gestation, la laie mais bas 4 à 10 marcassins beige clair rayé de roux dans un nid de branches, d’herbes et de fougères très bien préparé, où les petits vont passer leurs premier jours. Dés qu’ils sont assez forts pour suivre leur mère, celle-ci les conduit au gagnage, le plus souvent dans les céréales, où ils commettent des dégâts considérables. Les jeunes portent le non de marcassin jusqu’à 6 mois, âge auquel ils quittent leur livrée rayée pour devenir bêtes rousses. Dés l’âge de 1 an, ils prennent une couler allant du gris plus au moins foncé au noir presque complet; on les appelle bêtes de compagnie, non qu’ils conservent jusqu’à l’âge de 2 ans; les mâles se nomment alors ragots et l’on commence à apercevoir leurs défenses. A 3 ans, le sanglier devient tiers-an et ses défenses sont déjà redoutables. Il vit de plus en plus séparé des compagnies. Il sera ensuite quartanier, puis à 5 ans, grand sanglier : à cette âge, il atteint sa force et son poids maximum. Les grands mâles vivent en général solitaires ou par petits groupes. Les laies sont saillies dés leur première année et mène ensuite une vie de compagnie, conduisant en générale leurs marcassins et les bêtes rousses de la portée précédente. On voit souvent de grandes bandes, composées de plusieurs femelles et de leur bruyante et joyeuse progéniture.
Leurs nourriture
Le sanglier, omnivore, se nourrit de glands, de faines et de fruits divers, de racines et de tubercules, de vers et d’animaux morts, de céréales. Il a l’habitude de fouiller le sol avec son boutoir pour y rechercher tout ce qu’il peut manger. Il sort surtout la nuit et regagne, avant e jour, sa bauge, sommairement creusée dans le sol.

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Publié par
Pierre Marchesseau

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