En 1982, le club des vignerons a été créé. Un symbole cette alliance où 40 familles de vignerons se partagent et se communiquent leur passion, leur savoir-faire, leur amitié. Ils voyagent autour de la France et continuent à transmettre et partager le sang de Dieu.
J’ai découvert ce club grâce à des événements proposés sur facebook, mon œil fut attiré comme un aimant car j’ai l’habitude de participer aux grands salons des vins, c’est pour moi une passion de communiquer avec les vignerons, déguster leurs nectars, à travers nos cultures originales et différentes.
C’est avec une grande impatience que j’attendais ce jour. Enfin il arriva à l’hôtel ”Crowne Plaza” à Neuilly-sur-seine. 19 vignerons étaient présents ce jour-là.
Domaine Ravaut
Domaine Les Combes Cachées
Château Brethous
Vignoble André Scherer
Château Joliet
Domaine Torraccia
Château Cassagne Haut-Canon
Domaine William Trouillet
Château Les Ormes Sorbet
Champagne Saint-Chamant
Château Rêve d’Or
Vignoble Charmet
Domaine de Ramatuelle
Château La Ganne
Domaine Alain Geoffroy
Château Saint-Marie
Château de Souché
Château Court les Mûts
Domaine Roux
J’aurai voulu déguster tous les domaines présents dans ce salon, malheureusement la jeunesse de l’éducation olfactive et gustative de mon palais ne me permet pas encore de distinguer plus de 40 références différentes.
Malgré tout je fus contente de cette rencontre entre eux et moi, tous furent très sympathiques. Ils m’ont raconté la vie de leur métier, leur savoir-faire, et leurs produits. Je ne peux pas tout écrire à la fois mais je peux exprimer ma satisfaction. Je souhaite partager mes coups de cœur avec vous.
Par exemple :
Un travail en profondeur dominant un élevage de 18 mois. Les tanins du vin ont fondu. Ils vous font découvrir sa complexité, ses arômes de fruits mûrs, ses épices, ce léger goût de sous-bois. Une trame en définitif et surtout ne pas oublier de l’accompagner de notre recette : une tête de veau, sauce aux herbes.
Cette recette de tête de veau, sauce aux herbes est digne des meilleures recettes de la tradition française. La tête de veau est présentée, désossée, roulée et blanchie par le tripier. La texture de tête de veau est douce.
Elle s’adapte très bien avec cette cuvée, dans un accord et une osmose parfaite sans aucune hésitation.
Il est sélectionné et issu de la meilleure parcelle située au cœur de Pouilly, nous sommes sur des chardonnays puissants, avec des notes briochées et beurrées. Ils donneront une belle fraîcheur en fin de bouche, très équilibrée, qui me plaît beaucoup. Je vous conseille de la choisir pour accompagner un bon poulet fermier du Gers, la recette de la semoule de chou-fleur au poulet fermier.
Un plat bien saisonnier qui attend l’arrivée de printemps. La sauce sera montée au beurre faisant un beau mariage avec les chardonnays, donnant un côté crémeux, mais en même temps rafraîchi par la vivacité du Pouilly. La digestion sera facile et agréable.
Il est dirigé par deux sœurs charmantes, leur classe m’a fascinée. N’hésitez pas à les rencontrer, ce ne sera que du bonheur.
35 ans d’âge moyen, leurs vignes ont une belle minéralité, puisque nous sommes sur un blanc de blanc, uniquement des chardonnays. Ils sont à la fois pureté et vivacité.
Pour les millésimés, ils sont secs et néanmoins charnus, avec une belle concentration forte élégante.
Pomerol, la plus petite des appellations bordelaises le plus prestigieux vignoble et réputé du monde. Cette cuvée 2016 apporte un grand potentiel qui nous amène une structure puissante et fruitée. Une densité aromatique bien présente autour de palais.
Les tanins sont concentrés, une élégance toute en profondeur, un terroir d’exception donne des vins d’exception. Il s’accorde entièrement avec notre recette du Carré d’agneau en croûte de miel et de thym citron.
Tous accompagneront l’agneau et ses sauces épicées, qui rappellent le thym et le clou de girofle, à la texture souple et séveuse.
5 cépages cultivés par la famille BODET. Autour de la Folle Blanche, du Melon de Bourgogne, du Grolleau Gris, du Sauvignon, du Gamay, et du Cabernet. Leurs vins accompagneront parfaitement l’apéritif ou les desserts, selon des gammes différentes.
J’ai découvert un rouge royal, demi-sec, issu d’une méthode traditionnelle champenoise avec un élevage sur lattes avant dégorgement.
Le vin est de belle fraîcheur, fruité donnant des fruits frais aux arômes cerises rouges, groseille, tout en conjuguant une belle intensité de fruits noirs ainsi qu’une jolie rondeur.
Pourquoi pas avec une recette mousse de crème aux fruits rouges. Acidulé, en accompagnement d’une fraîcheur persistante. Avec le rouge royal, de bulles fines montrent la pertinence du fruit à souligner parfaitement avec une mousse crémeuse.
Marc Imbert, vigneron: Faire du vin demande de la patience et une bonne dose d’observation. Il faut être à l’écoute, faire les choses avec un esprit large et généreux, tel un artiste devant sa toile.
Deux générations corses ont crée le vignoble de Torraccia depuis 50 ans. La patience produit toujours un vin exceptionnel et me surprend beaucoup personnellement. Une vraie réussite.
Deux gammes différentes entre le Torraccia et l’oriu. Ils sont vinifiés sur un terroir originel à base des cépages corses anciens. Niellucciu, Sciaccarellu, Vermentinu en majorité.
L’originalité de l’encépagement, l’identité affirmée font que leurs rosés présentent un goût incroyable en fraîcheur, gourmandise, parfaitement équilibré, sans aucune lourdeur.
Mon préfèré est l’oriu 2004, la bouche est charnue, les tanins sont élégants et veloutés, ils possèdent une harmonie définitive et impressionnante. Elle est idéale pour cuisiner une recette de ragoût corse aux trois viandes. Un vrai voyage corse, rien que du rêve bien réel.
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