Le porc un animal à la chair noble. Les us et les coutumes du pays regorgent d’anecdotes cocasses touchant le porc. Pas étonnant puisque le porc est la viande la plus consommée dans le monde !
Fidèle compagnon de l’homme pour les uns, à qui il rend de nombreux services tant alimentaires qu’utilitaires parchemins, reliures, démoniaque pour les autres « porcus diabolicus » qui finit comme gibier de potence ou brûlé sur un bûcher aux temps de l’Inquisition, le cochon ne laisse pas indifférent. l’homme et le cochon, c’est une longue cohabitation qui a commencé officiellement il y a plus de dix mille ans. Auparavant, chacun vivait de son côté, l’un ne mettant pas le groin dans les affaires de l’autre. Puis l’homme se sédentarisant, il s’intéresse de plus près à cet animal providentiel chez qui il a décelé une mine de bienfaits tout se mange et en plus tout se récupère, de la tête à la queue.
En ce temps-là, vers 8 000 ans avant JC, on trouve les premières traces de l’existence du porc associé à l’homme dans son quotidien, en Asie Mineure, en Afrique et au Turkestan. Le porc de cette époque s’apparente plus à un sanglier, doté d’un groin pointu et de deux défenses, qu’il perdra, peut-être pour son malheur au fur et à mesure qu’il se laissera amadouer par son nouveau maître. Les Egyptiens l’adoptent dans leur mythologie et lui prêtent une double image, celle de la déesse Nut, dont les enfants sont le soleil et les étoiles et qui représente la fécondité, celle du dieu Seth, qui incarne le mal. Cette double appartenance au monde divin à cela de positif pour le porc qu’elle lui permet de vivre en paix. En effet, les Egyptiens n’avaient pas le droit de manger de la viande de porc.
A partir de là, le porc va se retrouver au confluent des religions, à la lisière du bien et du mal, partagé entre l’affection ou la détestation des hommes. Si les Tibétains le placent au centre de la roue de l’existence en tant que symbole de l’origine de toute chose, au Moyen-Orient, Moïse l’interdit aux Hébreux et Mahomet aux Musulmans. 2000 ans plus tard, la situation n’a pas bougé. l’occident chrétien mange le porc, l’Orient le boude, l’Extrême-Orient s’en accommode fort bien.
Nos ancêtres les Gaulois ne sont d’ailleurs pas en reste puisqu’ils le vénérèrent, Astérix et surtout Obélix dans leurs aventures nous le prouvent ! Et s’ils sont fous ces Romains, ils firent par contre beaucoup pour l’élevage du porc, procédant les premiers à des sélections, réalisant la production de cochons de lait de manière intensive.
Le porcher était considéré alors à l’égal d’un vrai professionnel. Lequel, en dehors des périodes de guerres, n’hésitait pas à commercer avec la Gaule voisine et rapportait par chariot entier sur une route qui n’était très éloignée de notre nationale 7, celle des vacances ! du jambon des Ardennes et des saucisses de Gascogne en passant par Lugdunum Lyon, Tolosa Toulouse ou la riche province Narbonnaise. Un dieu Gaulois s’en souvient encore et son nom nous est aujourd’hui familier puisqu’il s’appelait Bacon !
Pensez-vous que les gens mangent trop de viande ? Voilà tout un mythe, puisque près de la moitié des femmes et des adolescentes, souvent par souci de leur poids, et nombre de personnes âgées ne consomment même pas les 2 portions de viandes et de substituts recommandées chaque jour.
Si seulement ils savaient que toutes les coupes de porc parées à l’exception des côtes levées sont maigres ou extra-maigres et que la viande de porc renferme des protéines d’excellente qualité, des vitamines essentielles, dont les vitamines du complexe B, et des minéraux importants, tels le fer et le zinc. Ils en mangeraient plus souvent, c’est certain ! Les viandes maigres sont un allié de choix dans la recherche et le maintien d’une bonne santé.
Toutes les coupes de porc sont riches en protéines d’excellente qualité et des sources inestimables de fer, de zinc et de vitamines du complexe B, des nutriments-clés pour la santé. Le porc d’aujourd’hui fournit du fer beaucoup mieux absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les légumes comme les épinards.
Les viandes maigres aident aussi vos petits à affronter les infections. Le fer, le zinc et les protéines contenus dans la viande de porc sont nécessaires pour garder un système immunitaire à toute épreuve.
Le porc d’aujourd’hui est une excellente source de vitamine B12. Cette vitamine que l’on retrouve seulement dans les aliments d’origine animale est nécessaire à la formation de globules rouges qui feront bien leur travail. Mais, avec les années, la vitamine B12 est moins bien absorbée par l’organisme. Raison de plus pour s’assurer d’en manger suffisamment ! Un petit Tournedos de porc et salsa de fraises, voilà une façon toute simple de faire le plein de vitamine B12.
Une viande de bonne qualité est claire, légèrement rosée, avec un grain serré et une graisse blanche qui la feront se tenir à la cuisson. Maintenant, à vous de faire votre choix selon votre goût ou celui de vos invités.
Ne vous souciez pas des restes, ils sont utilisables de mille et une façons et vous dépanneront en toutes occasions. Le bacon servi à l’apéritif ou avec une salade verte, il sera un changement inattendu. Si vous ajoutez quelques lardons à une salade verte, faites-les dorer à la poêle à la dernière minute et faites chauffer le vinaigre dans la même poêle. Versez le tout brûlant dans le saladier.
Nettement plus cher que le bacon, il se conserve moins bien. Vous pouvez l’utiliser de la même façon que le bacon, l’ajouter à des salades composées ou à des gratins, en farcir des légumes : courgettes, aubergines, piments doux, feuilles de vigne…
Une fois épuisées les joies du jambon, salade, cornichons, des oeufs au jambon et même des sandwiches ou des croque-monsieur, pourquoi ne pas utiliser les restes de jambon comme vous le feriez pour du bacon ou du jambon cuit ? Les plats n’en seront que plus parfumés.
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