La cerise de terre, ou alkékenge, physalis, amour en cage
La cerise de terre, ou alkékenge, physalis, amour en cage : ce fruit originaire d’Amérique du Sud pousse sur un arbuste portant des baies de la grosseur d’une bille. Coqueret du Pérou, coquerelle, alkékénge du Pérou, amour en cage’,’Topotopo en Quechua.
Cette plante herbacée est originaire des régions montagneuses Andines Venezuela, Colombie, Chili où elle pousse entre 800 et 3000 m d’altitude. Elle produit un petit fruit sphérique, jaune à maturité, de 1,5 à 2 cm de diamètre, à saveur acidulée. Ce fruit est particulièrement riche en provitamine A, 3000 IU de carotène pour 100g), en vitamine C et en vitamines du complexe B, thiacine, niacine, vitamine B12. Il est consommé tel quel ou transformé en confitures et gelées, parfois séché au soleil comme succédané des raisins secs. Ses propriétés diurétique sont mises à contribution dans certaines de ses régions d’origine. Bien que peu valorisée, sa culture s’est étendue et on le trouve maintenant à Hawaii, en Californie, en Afrique du Sud et de l’Est, en Inde, Australie, Nouvelle-Zélande et Grande-Bretagne. Il s’agit d’une espèce s’adaptant à des conditions variées de culture, poussant du niveau de la mer en Nouvelle-Zélande jusqu’à 2600 m dans les Andes. Elle pousse même en sols pauvres pourvus qu’ils soient drainants et demande un minimum de 800 mm d’eau durant la période de croissance; un sol trop riche entraînera une croissance végétative excessive aux dépens d’une fructification correcte. Supportant de légères gelées elle ne pourra pourtant pas se développer correctement si les températures nocturnes sont régulièrement inférieures à 10°C, elle supportera une certaine chaleur, endurant 27-30°C à Hawaii. Le multiplication se fait par semis ou bouturage, une plante pouvant se pérenniser en conditions favorables mais la production baissera en qualité et en quantité après 2-3 ans, les plantations devront alors être renouvelées.
La cerise de terre, ou alkékenge, physalis, amour en cage : ce fruit originaire d’Amérique du Sud pousse sur un arbuste portant des baies de la grosseur d’une bille. Il s’est acclimaté en Afrique du Sud qui en est devenu le principal exportateur. De couleur orange lorsqu’elles sont mûres, les baies fraîches sont enveloppées dans un calice brun aussi fin que du papier (comme une lanterne chinoise) mais on les trouve aussi en conserve. Elles peuvent se manger crues, cultes ou sous forme de confiture. Les fruits frais peuvent être enrobés de fondant : repliez le calice au-dessus du fruit de façon à former des ailes, et tenez-le par ces ailes pour le plonger dans le fondant.
L’amour en cage.
Coqueret du Pérou Alkekenge-groseille du cap ou le Physalis peruviana Linn.
Famille des solanacées. Il est d’origine
d’ Amérique centrale surtout le Pérou.
Introduction : observée au XVIIIeme siecle, la plante est introduite dans les jardins botaniques dès le XIXeme siècle.
Description : buisson à port naturellement touffu et retombant. Hauteur 2m. maxi.
Feuillage : ovale, persistant et légèrement duveteux.
Floraison : belles petites fleurs jaunes maculées de noir. Elles sont présentes presque tout au long de l’année, cohabitant avec les fruits.
Fruits : identiques à celui des amours-en-cage de nos jardins, mais plus gros et de couleur jaune paille. A l’intérieur du calice, fruit jaune sucré et parfumé contenant plein de petites graines.
Récolte : dès que le calice a pris sa couleur paille. A condition de maintenir la plante en serre chaude, on peut avoir des fruits tout au long de l’année, même en hiver.
Autres variétés : cette famille comporte énormément de genres dont certains sont délicieux, d’autres carrément toxiques. Certains classent P. alkekengii et P. franchetti (amour-en-cage des jardins) comme toxiques. Donc, prudence ! Le plus connu des autres physalis comestibles est P. oxycarpa, de plus petite taille et strictement annuel.
Utilisations : c’est surtout le plaisir de les déguster frais qui prime, les enfants n’y résistent pas ! Si la récolte est trop abondante, essayez les gelées et confitures, mais surtout le séchage, qui donne un excellent résultat. L’Amérique centrale en exporte d’ailleurs régulièrement. Le fruit frais ou séché de P. peruviana peut être mis à confire dans une saumure aigre-douce qui accompagnera merveilleusement vos viandes froides.
Résistance au froid-Rusticité : deux degrés, à o°, c’est cuit ! Pour conserver une belle plante productive tout au long de l’hiver, compter sur une température minimale de 10°, mais pour la conduire au mieux, il faut compter sur 15° mini.
Nature du terrain : indifférent. On doit cultiver la plante en pot, prévoir des pots de très grande taille (30 litres) pour l’hiver. On peut aussi la cultiver en pot pour l’hiver et la planter en pleine terre dès que les gelées ne sont plus à craindre. Bien sûr, il ne faudra pas oublier de la rentrer avant les premières gelées !
Exposition : plein soleil.
Besoins en eau : très importants en période de végétation active (avril à octobre).
Taille : la plante est très vigoureuse, des pousses apparaissent partout. Supprimer ce qui pousse à l’intérieur de la couronne et épointer les tiges régulièrement. Un tuteurage comme pour les tomates est indispensable ; mieux, conduire sur une tige et laisser se former une couronne que l’on étayera avec autant de tuteurs que nécessaire, quitte à construire un véritable échafaudage ! Les cultures industrielles au Mexique et au Brésil utilisent la même technique que pour la vigne.
Multiplication : semis, bouturage, marcottage.
Fertilisation : engrais rosiers ou géranium très régulièrement.
Ennemis : en serre, surtout l’hiver, on doit faire face aux attaques d’aleurodes et de pucerons, mais surtout les aleurodes. Il y a plusieurs façons d’y faire face ; d’abord, bien aérer la plante, en évitant le recouvrement des feuilles. Les insectes se cachent moins facilement et sont plus aisément atteints par les traitements. Utiliser ensuite des feuilles de papier jaune enduites de glu.pour capturer les aleuriodes (elles sont attirées par cette couleur) . Traiter régulièrement avec un insecticide bio (pour consommer les fruits sans arrière-pensée). Et enfin, surtout l’hiver, limitez l’humidité atmosphérique qui favorise la prolifération de ces mouches blanches.
Une bonne idée à suivre
Faire une recette de pâte à frire
– 250 g de farine
– 40 g de jaunes d’oeufs
– 125 g de bière
– 5 g de sel
– 20 g de sucre semoule
– 50 g d’huile
– 70 g de blancs d’oeufs
Travailler à la feuille au batteur la farine, le sel, le sucre et la bière, les jaunes d’oeufs et l’huile.
Laisser reposer une heure environ, puis mélanger les blancs bien montés.
Plonger les Physalis dans cette pâte puis aussitôt les frire à coeur.
Décor :
Disposer ce petit beignet de Physalis sur un coulis de framboises.
C’est une recette de Joël Bellouet.
Un bien beau fruit
Physalis Peruviana de la amille des Solanacées. Descriptif: Vivace, tige dressée simple ou ramifiée, anguleuse légèrement velue; feuilles glabres, par paire, pétiolées, ovales pointues, à bord onduleux, fleurs blanchâtres, isolées, penchées ; petit calice velu ;
Baie rouge orange vif, charnue, lisse à 2 loges et nombreuses graines, enfermées dans le calice qui s’est développé en vessie légère, côtélée, marquée d’un rhizome traçant. Odeur neulle, saveur acidulée.
Constituants: Prédominance de glucose et fructose dans les sucres. Teneur de 6% en sucres totaux. L’indice réfractométrique est compris entre 11 et 14. Supériorité de l’acidité libre du physalis environ 1% exprimé en acide citrique par rapport aux teneurs habituelles de la tomate. Présence de 5% en grammes de matières fraîches de matières insolubles dans l’alcool dans les fruits mûrs (fibres, cellulose, pectines, mucilages). Acides aminés, arginine, alamine, poline, méthionine, valine, glycine, acide aspartique et glutamique.
Très riche en provitamine A : autour de 3000 unités internationale, c’est à dire 6 fois plus que les tomates. La concentration en vitamine B, carotène et cryoxantine (pigment spécifique des Physalis) est d’autant plus forte que le fruit est mûr.
Teneur en vitamine C de 54 mg /100 g alors que le kiwi en contient 200, le cassis 150 et l’orange 50
Propriétés, dépurative,diurétique,sédative,émolliente,fébrifuge, rafraichissante
Utilisation
goutte, ictère, lithiase, oedème, rhumatisme, urée
Conservation
Le fruit étant protégé par son calice, la conservation peut se prolonger au-delà de 6 mois dans un local aéré, la maturation se prolongeant d’autant plus.
Connaitre c’est acheter mieux
Des vertus nutritionnelles et médicinales exceptionnelles. A ses valeurs gustatives, n’oublions pas ses bienfaits nutritionnels et médicinaux. Plus riche en vitamine C que l’orange, on constate aussi que plus le fruit est mûr, plus forte est la concentration en bétacarothène. Produit aux vertus phytothérapeutiques, il peut être utilisé comme draineurs des reins, favorisant et provoquant l’élimination des sables rénaux.
Qu’est ce que c’est ? Un petit fruit savoureux dissimulé dans un calice élégant, riche en vitamine A,B,C et P, pulpeux, aromatique et juteux faisant le bonheur des enfants qui n’y résiste pas
Comment le dégustez ?
Dégustez le nature en apéritif ou en dessert.Dans les gâteaux, tartes ou clafoutis, son goût exquis réjouit les pâtissiers. Les gourmets obtiendront aussi confitures et gelées aux goûts très raffinées.
En renversant l’enveloppe sur la tige, vous pouvez tremper le fruit entièrement ou à demi dans du caramel ou du chocolat fondu, obtenant ainsi une friandise naturelle et délicieuse qui étonnera vos convives.
En décoration, égayez votre table ou vos buffets en ouvrant les cinq pétales du calice autour du fruit, vous obtiendrez une présentation du plus bel effet sur vos salades, hors d’oeuvre,…Il accompagne délicatement poissons, volailles, mais aussi toutes les viandes blanches.
En digestif ou apéritif, les vins et liqueurs vous surprendront.
Voici une recette de verrine au butternut, chorizo et lard, parfaite pour l'apéro ! La…
Conseil deu Chef pour votre recette de Chèvre chaud aux noix et aux figues Pour…
Les idées du Chef pour le recette de Filet mignon de porc aux pommes et…