Le pollen que tout le monde connaît pour l’avoir vu voler au vent est la “poussière” fécondante des fleurs. Il est indispensable aux colonies d’abeilles, c’est en quelque sorte le “pain” des abeilles. Sans lui, il n’y aurait pas de nourriture pour le couvain et les larves ne verraient jamais le jour. Les abeilles récoltent le pollen en le triturant avec leurs pattes pour en faire des pelotes. En travaillant à toute vitesse, elles laissent toujours un peu tomber de cette fine poussière. Une partie du pollen se retrouve ainsi sur le pistil des fleurs. Certaines plantes auto-stériles ou auto-fertiles sont fécondées.
Les courants d’air transportent les grains de pollen dans tous les sens. Les abeilles, en revanche, ne fréquentent que des plantes d’une même espèce en même temps. Elles accélèrent la pollinisation des fleurs, et c’est pour cela que leur rôle dans la nature est primordial.
Pour convaincre les sceptiques, certaines expériences ont été réalisées sur des arbres fruitiers. Certains étaient recouverts de filets aux mailles très fines interdisant l’accès aux abeilles. En plaçant des ruches à proximité, on a constaté que les arbres qui recevaient la visite des abeilles avaient de beaux fruits car les ovules étaient tous fécondés. Ceux recouverts de filets portaient des fruits rabougris, car les grains ne parviennent pas tout à fait à maturité. C’est d’autant plus important que les cerisiers, les pommiers et les poiriers ne peuvent se féconder qu’en se croisant entre eux.
Il existe beaucoup d’autres insectes pollinisateurs dans la nature : guêpes, bourdons, papillons. Mais les abeilles sont tellement plus nombreuses que la comparaison ne tient pas. A titre d’exemple, une colonie d’abeilles peut visiter à elle toute seule plus de 5 millions de fleurs par jour.
La masse de pollen récoltée dans une ruche peut atteindre 25 kg en une seule saison. Il arrive même parfois que les butineuses ramènent plus d’un kilo de pollen dans la journée. Quand on sait qu’il faut environ 150 pelotes pour faire un seul gramme, on se rend mieux compte du chemin parcouru par les butineuses…
Le pollen récolté par les abeilles est riche en vitamines et en protéines. Il contient des acides aminés, des sels minéraux et des oligoéléments. Pour l’abeille, le pollen est essentiel au fonctionnement des glandes pharyngiennes de l’ouvrière. Bien que les besoins en pollen d’une colonie soient élevés, il est possible de récolter ce produit sous certaines conditions et en quantités limitées, au moyen de trappes spéciales installées autrou du vol de la ruche (on force les abeilles à passer sur une grille où elles se prennent les pattes et donc perdent leur pelote de pollen). La masse de pollen récoltée dans une ruche peut atteindre 25 kg en une seule saison. Il arrive même parfois que les butineuses ramènent plus d’un kilo de pollen dans la journée. Quand on sait qu’il faut environ 150 pelotes pour faire un seul gramme, on se rend mieux compte du chemin parcouru par les butineuses…
Le pollen sert en particulier à la fabrication de préparations médicales et de produits cosmétiques. Au cours des congrès récents et des symposiums de l’organisation internationale APIMONDIA, il a été fait état d’un grand nombre d’expériences qui montrent comment le pollen peut servir comme produit fortifiant en général, en cas de neurasthénie, pour stimuler l’appétit et pour d’autres applications dans le domaine de la santé humaine. Plusieurs pays ont commercialisé un mélange de miel et de pollen.
La propolis est un produit à ne pas négliger car son importance comme matière première croît de jour en jour. Elle se récolte assez facilement. Il suffit de gratter les cadres ou des grilles spéciales placées à l’intérieur de la ruche (à la place du plateau couvre-cadres). Les Romains en faisaient commerce. Les Incas l’utilisaient pour soigner la fièvre. De tous temps, c’est un produit dont on s’est servi en médecine populaire. On redécouvre aujourd’hui ses vertus surtout dans les pays de l’Est où l’apithérapie (utilisation en médecine de tous les produits dérivés de la ruche) est à l’honneur alors qu’en Occident, on semble encore s’en désintéresser. Outre la médecine, la propolis servait également dans la fabrication des vernis pour instruments de musique. On pense d’ailleurs que le secret des grands luthiers italiens résidait dans l’emploi de la propolis qui donnait une sonorité spéciale aux violons. Stradivarius connaissait certainement ce produit miracle, mais il a emporté tous ses secrets dans sa tombe.
On utilisait aussi la propolis pour soigner les plaies et certaines maladies de peau, pour cacheter les bouteilles et pour cirer le matériel apicole. C’est un excellent produit antirouille. On en mettait également sur les meubles et les cercueils. C’est d’ailleurs de là que vient sans doute cette belle légende voulant que les abeilles accompagnent les apiculteurs décédés, au cimetière. On pense aujourd’hui qu’elles se déplaçaient plutôt pour lécher le cercueil du maître, parce que le vernis qui l’enduisait était fabriqué avec de la propolis…
Les vertus cicatrisantes de cette résine sont un peu oubliées. C’est dommage, car la propolis pourrait remplacer avantageusement beaucoup d’autres médicaments. On explique, par exemple, que c’est un excellent produit pour soigner les blessures. On pourrait dire qu’une solution alcoolique de propolis pourrait remplacer le mercurochrome dans l’armoire
Les abeilles récoltent des substances résineuses, sur les bourgeons de certains arbres. Elles les mélangent avec les secrétions de leurs propres glandes, de la cire et du pollen et utilisent ce produit qu’on appelle la propolis au colmatage de fissures, à la fixation d’éléments mobiles et au lissage de surfaces rugueuses, à l’intérieur de la ruche. C’est donc une sorte de mastic particulièrement collant et robuste. La récupération de ce produit est relativement facile. Dans certains pays, la propolis, qui possède une grande propriété bactéricide, est utilisée dans la fabrication de préparations médicinales. Dans ce domaine, la propolis est devenue l’objet de recherches intensives.
Si vous pouviez vous glisser à l’intérieur d’une ruche, vous seriez très surpris de constater quelle est la méthode utilisée par les abeilles pour construire des rayons de cire toujours parfaitement parallèles, et ceci quel que soit le lieu où elles se trouvent, dans une ruche, une cheminée ou l’intérieur d’un tronc d’arbre ou même dans l’espace.
Elles commencent toujours par le haut en se suspendant les unes aux autres par les pattes arrières. Elles forment ainsi des sortes de longues chaînes sur lesquelles coulent les gouttes produites par les glandes cirières. Si vous observez un rayon de cire nouvellement construit, vous verrez qu’il est d’un blanc parfait. Ce n’est qu’après qu’il se colore selon le pollen ou le miel récolté. En vieillissant, il devient brunâtre, noirâtre, dur comme du bois. Les abeilles finissent d’ailleurs par déserter les vieux rayons. En regardant de profil, on voit très bien les cellules parfaitement imbriquées les unes dans les autres de chaque côté d’une feuille centrale et surtout elles sont légèrement inclinées pour éviter que le miel ou le nectar ne s’en écoule. C’est un détail à ne pas oublier en période de récolte, car il faut parfois retourner les cadres dans l’extracteur pour obtenir tout le miel contenu dans les alvéoles.
Pour ralentir leur instinct bâtisseur, on fournit aux ouvrières des rayons déjà pré-construits. Dès que le nettoyage est effectué, elles peuvent donc se lancer dans la production de miel, but final de tous les apiculteurs. L’économie est évidente car les abeilles consomment environ 10 à 12 kg de miel pour produire 1 kg de cire. Comme les cires ont cependant tendance à noircir en vieillissant, il faut changer de temps à autre les cadres les plus sombres, car les abeilles rechignent de plus en plus à les utiliser. Tous les ans de mon coté, j’effectue une rotation, c’est à dire que j’introduit 2 cadres neufs au milieu et je décale ainsi de façon à supprimer les 2 cadres situés sur le bord de la ruche. En 5 ans tous les cadres du corps de la ruche sont renouvelés et la reine dispose ainsi de cadres neufs dans le milieu de la ruche.
Quand on n’a pas de rayons de cire bâtis, on place des cadres garnis d’une feuille de cire gaufrée dans laquelle sont imprimées des formes d’alvéoles (un peu comme le fond d’écran que vous pouvez observer sous ce texte !). Pour limiter la construction des cellules de mâles (plus grosses), les feuilles de cire gaufrée représentent toujours des cellules d’ouvrières. Remarquez que quand les abeilles veulent fabriquer des alvéoles de faux bourdons, elles y arrivent toutefois fort bien…
A la fin de l’hiver je récupère toute ma vielle cire provenant d’anciens cadres, celle aussi des opercules que j’ai enlevé au couteau électrique au moment de la récolte du miel et je fond le tout mélangé avec de l’eau dans un grand faitout, la cire fondant à 65 degrés (faire bien attention au débordement au moment de l’ébulition, car la cire liquide pourrait tomber sur le réchaud et s’enflammer). Je filtre cette “soupe”, laisse refroidir bien lentement et je récupère la galette de cire qui surnage au-dessus de l’eau. Cette cire est vendue ou échangée contre des plaques de cire neuve alvéolée gaufrée qui sera montée sur des cadres pour ainsi remplacer les anciens dans la ruche. Quel beau recyclage écologique!!!
Conserver les cadres en dehors d’une ruche et de ses abeilles nécessite des précautions pour éviter l’attaque de la teigne (du moins de ses larves) qui vont creuser nombre de galeries dans ces belles alvéoles afin de chercher de la nourriture. Très vite les rayons sont détruits par les larves et pour supprimer cet intrus il faut soit les plonger dans un congélateur et les laisser séjourner pendant plusieurs jours à moins 15 degrés ou bien les laisser baigner dans les vapeurs de SO2 d’une mèche soufrée qui va tuer les larves (mais pas les oeufs du papillon géniteur).
Les industries pharmaceutiques et cosmétiques utilisent les principes actifs de la gelée royale à leur profit. Jusqu’à l’âge de trois jours, toutes les larves d’abeilles reçoivent une gelée royale de composition uniforme. Seules les larves des cellules royales continuent à en recevoir jusqu’à leur transformation en nymphe. Ce nourrissement exclusif mène au développement des reines, plus grande que les ouvrières, qui s’en distinguent en outre par leur pouvoir de reproduction et une durée de vie potentielle plus longue. Jusqu’à l’âge de ± trois jours, les abeilles peuvent modifier la destination d’une larve d’ouvrière: en continuant à nourrir cette larve avec de la gelée royale, elle deviendra une reine, dotée d’une longue vie. Beaucoup de chercheurs se sont efforcés d’utiliser ces forces « magiques » de la gelée royale au profit de l’homme. Malgré tout, nous ne connaissons pas encore, même aujourd’hui, la composition exacte de la gelée royale. Pourtant, une chose est certaine: les composants aident à l’activation et à la régularisation de notre métabolisme, mais sans faire de miracles.
Je vous conseille cette recette de pain d’épices qui vous permettra d’élaborer un délicieux pain d’épices.
(Voir aussi une autre recette dans la page miel et aussi la recette des pommes au miel)
Cuisson: 1 h
Pour 6 personnes: 250g de farine, 125g de sucre, 125g de miel, 5 cuil à soupe d’eau, 5 cuil à soupe de lait, 150g de raisins secs (ou noisettes et amandes hachées), 1 pincée de cannelle, 1 sachet de levure, 30g de beurre et une pincée de sel.
1 Faites chauffer ensemble l’eau et le lait et y verser ensuite le sucre et le miel et surtout faites bien dissoudre, le liquide doit avoir un aspect bien lisse et surtout pas granuleux.
2 Dans une terrine en terre cuite, mettez la farine sans grumeaux avec les raisins ou les noisettes hachées grossièrement. Ajouter la pincée de sel, la cannelle et la levure.
3 Quand le liquide sucré a refroidi, versez le en le mélangeant petit à petit avec les ingrédients. La pâte doit être homogène et assez molle.
4 Beurrez assez largement un moule à cake ou garnissez-le de papier sulfurisé beurré pour pouvoir démouler facilement le gâteau. Versez y la préparation et faites cuire à feu moyen de 180 degrés, thermostat 5/6, pendant 1 heure .
5 Démoulez et laissez refroidir sur une grille.
Ce pain d’épices, “cousu main”, peut se garder une semaine.
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