Selon une récente étude, vivre des émotions positives et être disposé au bonheur permettrait de prévenir la maladie, d’accélérer la guérison de certains maux et même d’ajouter de 4 à 10 années à la longévité.
Les chercheurs ont analysé 160 études portant sur les mécanismes par lesquels le bien-être subjectif – c’est-à-dire celui qu’on perçoit – est associé à une meilleure santé, notamment sur le plan cardiovasculaire et immunitaire.
La définition du bien-être auquel les auteurs de l’étude font référence doit être prise au sens large. Elle englobe les concepts de bonheur, d’optimisme, de pensée ou d’émotions positives associés à une façon de percevoir la vie du bon côté.
Ainsi, le bien-être serait associé à une réduction de la sécrétion de cortisol (hormone du stress), tout en stimulant les fonctions immunitaires qui permettent de prévenir ou de mieux combattre une maladie.
À l’inverse, l’anxiété chronique, les pensées négatives et la dépression auraient un effet délétère sur le système cardiovasculaire. On a entre autres observé que, chez les personnes souffrant d’anxiété chronique, l’épaisseur des artères était plus élevée que chez les gens moins anxieux. Des artères épaisses sont associées à l’athérosclérose qui augmente le risque de maladies cardiovasculaires.
Les études analysées par les chercheurs ne permettent pas, toutefois, de déterminer si les émotions positives augmentent les chances de survie chez les personnes souffrant déjà d’une maladie cardiaque ou d’un cancer, par exemple.
« Les preuves scientifiques des bienfaits du bien-être sur la santé sont suffisamment probantes, concluent les auteurs de l’étude. Il serait temps d’inclure des interventions en santé publique qui améliorent le bien-être des gens, parce que c’est à la fois souhaitable et bénéfique à tous. »
Pour Pierre Côté, président et fondateur de l’Indice relatif de bonheur (IRB)2, le fait d’être optimiste dans la vie n’est pas le seul facteur qui contribue au bien-être d’une personne.
« L’optimisme vient au 12e rang des 24 facteurs qui influencent le bonheur, soutient-il. Le premier facteur, c’est l’accomplissement de soi. »
Pierre Côté est aussi d’avis que la quête des biens matériels contribue à créer des frustrations et des sentiments négatifs. « On cherche trop souvent le bonheur avec un grand B dans la consommation, au détriment des petits bonheurs que procure l’introspection d’une vie plus spirituelle, religieuse ou non. »
Selon lui, on devrait miser sur les 3 éléments essentiels au bonheur qu’avait déterminés le psychologue américain Abraham Maslow, dans les années 1940 :
– apprendre à être authentique en se détachant des conditionnements sociaux qui nous entourent;
– se fixer des buts atteignables en réalisant des projets en lien avec ses propres goûts et intérêts;
– ne jamais cesser d’apprendre pour garder un esprit ouvert sur l’avenir, plutôt qu’enfermé dans le passé.
« Ce sont là 3 aspects de nos vies sur lesquelles on a réellement du pouvoir », soutient Pierre Côté.
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