Il fallait s’y attendre à force de jouer à l’apprenti sorcier et de vouloir toujours aller plus loin dans la prise de risque ce célèbre restaurant Londonien triple étoilé Michelin est allé au tapis.
Jouer avec la cuisine moléculaire, c’est faire de la chimie professionnelle.
Chimiste c’est un métier proche de la pharmacologie. Il faut des diplômes et de longues études et nos chefs qui n’ont pour la plus part que leur certificat d’études, leur brevet ou cap de cuisinier se permettent de jouer à l’alchimiste sous “les ola” des critiques gastronomiques qui crient au génie… En attendant comme dans un vulgaire Quick en Avignon, des gens sont morts ou ont été gravement intoxiqués par ces pratiques dangereuses et odieuses pour les clients. Même causes mêmes effets…
Fermé le 24 février, The Fat Duck rouvre ses portes ce jeudi. Dans les deux semaines précédentes, 30 à 40 personnes avaient subi une intoxication alimentaire dans ce restaurant londonien spécialisé dans la cuisine
moléculaire. «Ce que nous savons, c’est que le Fat Duck est 100% sûr. Nous sommes un restaurant extrêmement, rigoureusement propre» assure la porte-parole de l’établissement et Oui les clients ont été intoxiqués par l’opération du saint esprit. Mais de qui se moque t’on.
Le doute plane cependant toujours sur le trois étoiles au guide Michelin: les causes de l’intoxication sont toujours inconnues et l’agence de protection de la santé poursuit son enquête. Noblesse oblige, mais il ne s’agit pas d’une ou deux personnes mais de quarante… Déguster un porridge d’escargots ou un saumon poché à la réglisse inclus dans le menu dégustation à 130 livres ou 147 euros dans le restaurant de Heston Blumenthal reste donc un plaisir risqué.
Vatel s’est suicidé pour moins que cela. C’est vrai qu’à cette époque les gens avaient un minimum d’honneur. Aujourd’hui c’est une secrétaire qui vient rendre des comptes dans une phrase sibylline.
Un nouveau coup dur pour la cuisine moléculaire qui est par ailleurs vivement critiquée par le journaliste Jörg Zipprick. Il y a près de deux semaines, le gastronome allemand publiait en Espagne l’ouvrage No quiero volver al restaurante! Je ne veux pas retourner au restaurant!.
Dans ce livre , il accuse cettecuisine nouvelle génération d’être la «vitrine de l’industrie chimico-alimentaire» et ses chefs de file d’être «des industriels», et non «des cuisiniers géniaux».
Selon Zipprick, les tests pour mettre au point les techniques sont effectués grâce à des fonds fournis par les industriels et par les contribuables.
L’auteur évoque en particulier le projet Inicon, partiellement financé par l’Union européenne.
Cible privilégiée du journaliste, le gourou de la cuisine moléculaire, Ferran Adria, lui aussi trois étoiles au Michelin pour son restaurant El Bulli, près de Barcelone, n’a pas souhaité faire de commentaire sur l’ouvrage.
Quelques mois auparavant, son grand rival, le chef Santi Santamaria également 3 étoiles Michelin traditionaliste, l’avait déjà accusé d’«empoisonner ses clients »…
Monsieur FERRAN ADRIA vient de fermer son restaurant avant qu’il ne soit lui aussi la proie des services d’hygiène espagnole ceux ci ayant découvert que le célèbre Adria utiliserait et colorierait ses sauces jus et autres avec du mercurochrome et autres substances proches de poisons dangereux.
Alors que nos chefs ne connaissent pas les bases de la cuisine traditionnelle il est temps que les pouvoirs publiques stoppent les abus avant que d’autres morts jonchent les tapis de certaines maisons cette fois bien françaises.
Je ne peux que conseiller aux futurs clients de ces maisons là de choisir des Guy Savoy , Pacaud, Le Louis XIII ainsi que beaucoup d’autres etc que ces tables à risques qui pensent et veulent être des génies et qui ne seront peut être demain que des vedettes de faits divers mortels. Cela fait 5 ans que je dénonce ces pratiques il est temps que les pouvoir publics s’en emparent.