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Cuisiner c’est plus que mettre un produit dans une poêle

L’image du livre aux pages qui s’envolent est pour moi un message que je partage avec vous.
J’essaie, après ce qui m’est le plus cher, après ma proche famille, l’art de vivre de vous faire partager par le détail la cuisine.

J’ai coutume de dire que cuisiner ce n’est pas que mettre un produit dans une poêle ou une casserole…

Non, cuisiner c’est d’abord respecter le produit que l’on va cuire, c’est en connaître les qualités organoleptiques pour mieux en tirer les réalités pour sa santé, c’est respecter ce que la nature a défini pour que notre corps utilise au maximum les éléments dont il a besoin pour fonctionner.

Certes la bête sera morte, son cœur aura cessé de battre, mais il existe une autre partie qui elle reste bien vivante et qui est indestructible. Vous allez la cuire, elle restera vivante, vous allez la mettre à la poubelle, elle vivra toujours et se décomposera, vous vous en servirez de terreau pour votre jardin, les légumes n’en pousseront que mieux et elle renaîtra de plus belle sous une autre forme comme une résurrection.

Voyez le café dont on se sert pour régénérer la vigueur des plantes sur son balcon.
La mort réelle d’un produit est donc impossible.
Je ne parle pas de religion, je parle scientifiquement. Et l’exemple du café est probant car ce n’est plus une matière animale, mais végétale. Donc si les compositions des matières sont différentes, les molécules qui les composent ont un noyau identique et unique. Ce n’est pas l’homme qui décide, mais la Nature, du sort de la vie des matières qu’elle a composé. Elle mérite donc qu’on la respecte si on veut tirer pour notre corps et pour notre bien être la quintessence des valeurs qu’elle contient et porte.

Ce sont les bases de la nutrition dont tous parlent mais que personne ne connaît ou ne veut connaître.

Arrêtons de nous parler du goût, mot magique qui fait rêver comme le paradis pour beaucoup.

Mais le goût n’existe pas en tant que réalité, ce sont des lettres qui forment un mot pour expliquer le ressentit de chacun. Et le ressentit c’est quoi ? c’est tout simplement le contenu de votre mémoire.
Sans mémoire plus de goût… Plus de goût, c’est une maladie qui s’appelle l’agueusie entre autre.
Regarder nos amis les anciens qui perdent l’appétit, on remarque vite que leur mémoire devient déficiente et que la fin approche.

Mais, revenons à ce petit cours en toute modestie à notre cuisson.

Pourquoi l’eau bout à 90°C et pas à 120°C ou plus en tenant compte que nous sommes au niveau de la terre… C’est encore la nature qui a défini cette règle et au delà elle se transforme en vapeur condensable et encore plus en vapeur dite sèche…
Posez la question autour de vous et très peu vous dirons pourquoi et même votre Docteur …
Je vais donc vous en donnez la réponse et vous laissez méditer sur ce texte. C’est on ne peut plus simple.

Chaque fois que vous cuirez un aliment quel qu’il soit au-delà de 90°C vous en tuerez toutes les vertus nécessaires à votre nutrition.
Certes vous vous remplirez l’estomac pour rien ou couper peut être votre sensation de satiété. Mais au niveau de votre nutrition 0…

Mais le corps est bien fait, donc il fabriquera lui même ce dont il a besoin, sauf qu’il en produira par peur d’en manquer 3 fois plus que nécessaire. Il en utilisera 1/3 et les 2 autres 1/3 passeront dans le sang.
C’est aussi pourquoi un jeûne prolonger fait grossir au lieu du contraire, sans compter les autres risques qu’il vous fait encourir.

Je vous ai expliqué et je ré-expliquerai bientôt le circuit de ce que nous appelons le goût et qui ne sera que le fonctionnement de la mémoire, et si vous connaissez le fonctionnement du tube digestif, vous ne connaissez certainement pas l’autre celui qui fait qu’une bonne digestion est réussie ou pas.

Socrate a écrit en son temps une phrase reprise par Molière dans l’Avare et je crois même que Socrate l’avait empruntée des textes de Confucius, il y a trois mille ans; mais aucun des 3 ne sont là pour me le dire alors disons que cette phrase célèbre leur fut “attribuée”. “Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger”
C’est donc la preuve que les abus, la malnutrition ce fléau ne date pas d’hier. Mais, je pense que ce mal pernicieux peut être combattu en respectant les conseils que la nature nous donne et chacun ne s’en portera que mieux.

C’est la cuisson basse température dont beaucoup nous parle mais peu l’utilisent.

Parents, pensez à vos enfants, la nutrition s’apprend, comme l’algèbre, la géométrie, la physique ou la chimie, tous se respectent et s’appliquent, la nutrition aussi. Je vous invite à me suivre et n’hésitez pas à me consulter, c’est gratuit et de bon aloi pour toutes nos petites têtes blondes ou brunes que nous aimons tant en principe.

 

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Publié par
Pierre Marchesseau

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