Chevesne ou Chevaine

CHEVESNE OU CHEVAINE – HISTOIRE

Leuciscus cephalus Linné, 1758 Cyprinidés. Le corps est fuselé, de section presque ronde, le front est large et plat. Le dos est brun-vert, les flancs sont doré- argenté, la face ventrale est blanche; les nageoires pelviennes et la nageoire anale sont rouges. La bouche est large, les écailles sont grandes 44 à 46 le long de la ligne latérale. La dorsale porte 11 à 12 rayons. Autres noms communs et locaux : aitel, arestou, barboteau, blanc, cabade, cabeda, cabède, cabès, cabide, cabis, cabo, caboche, cabot, cavergne, chabaiseau, chabot, charaisson, charasse, charasson, chavanne, chavègne, chèvenot, chérenne, chevanne, chevasson, chevergne, cheverne, chevesne, chourane, claude, dickopf, dobule, double, doubleau, doubule, garbeau, garboteau, garbotin, hockart, jeune, juègne, juène, juerne, laiche à tout, meunier, ratisson, rouxy, sars, seuff, tétard, vilain, vilna
Noms étrangers : Club (GB)

Taille : de 30 à 80 cm. Poids : jusqu’à 4,5 kgs.
Biologie: Le chevaine fréquente les eaux courantes, il est plus rare dans les lacs. La période de reproduction s’étend d’avril à juin, elle a lieu parmi les pierres et la végétation des eaux lentes. Le mâle arbore alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs de 50 000 à 200 000 par femelle incubent 6 à 8 jours accrochés aux pierres et aux plantes. La maturité est atteinte à l’âge de 3 ans chez les mâles et de 4 ans chez les femelles. Les vieux individus sont solitaires.
Origine et distribution: Le chevaine est présent dans toute la France, à l’exception du Finistère où il n’est pas signalé.

Pêche: Il se pêche au coup, à la mouche artificielle, au lancer. Sa défense est brève mais violente. Quoique très méfiant il semble vouloir mordre à tout ce qui est comestible.

CHEVESNE OU CHEVAINE – SAVOIR ACHETER

Concurrent de la truite aux limites inférieures de la première catégorie, le chevesne choisit les eaux courantes et fraîches des rivières, occasionnellement les lacs.De taille moyenne 30 à 45 cm, il peut dans des conditions optimales atteindre des tailles et des poids records 70 cm pour 6 kg. Grégaire, il se reproduit d’avril à juin à des températures supérieures à 15 C. Polyphage absolu, il absorbe indifféremment des débris végétaux, des insectes ou des petits poissons.

Couche d’eau, c’est un des seuls cyprinidés amateur de la surface, il est commun de le voir gober ou mener des chasses gros individus.

Le chevesne est un poisson de section quasi ronde, sa tête est grosse et large, la bouche est largement
Attitude de pêche: Le chevesne est un poisson puissant, capable de sonder. Le matériel doit être résistant. Jouant d’un rush au ferrage, elle utilise ensuite son poids pour contrer le ramené. Fréquents coups de tête à l’approche de la rive.

FAMILLE: Cyprinidés 194 genres -2070 espèces. COUSINS: Gardon, Rotengle, Vandoise
Appellation scientifique. Leuciscus cephalus. Nom commun: Chevaine ou chevesne.

Le Saviez-vous
* Poisson “blanc” certes, le chevesne est, grâce à sa gloutonnerie, un excellent poisson de pêche au fouet. Cependant ce n’est pas une proie particulièrement facile.*Amateur d’eaux oxygénées, on peut trouver le chevesne assez haut sur des rivières de I re catégorie. Sa puissance de nage lui permet d’y occuper les mêmes postes que la truite fario. * “Chevesne vu, chevesne perdu”. Le dicton traduit bien l’attitude du chevesne qui ne fuit pas la présence de l’homme et donc celle du pêcheur mais qui soudain montre “gueule close”.

CHEVESNE OU CHEVAINE – VERTUS

Les Protéines sont des éléments indispensables qui fournissent des acides aminés, constituants essentiels du corps. Les protéines de poissons sont de grande qualité. Dans le poisson, les protéines sont accompagnées d’acides gras, favorables à la diminution du risque cardio-vasculaire.

La vitamine B12 est une vitamine essentielle, remplissant un rôle important dans la division cellulaire de la moëlle osseuse, du système immunitaire et dans la formation des globules rouges. Le signe marquant d’une carence en vitamine B12 est l’anémie. La vitamine B12 est indispensable à la synthèse des protéines. La vitamine B12 est absente des légumes et provient des sources alimentaires non végétariennes.

La Vitamine D est essentielle pour l’absorption et l’utilisation du calcium. Elle contribue à la formation d’os solides. La vitamine D peut également être synthétisée par l’exposition de la peau aux rayons ultra-violets du soleil. Le sélénium est un oligo-élément, constituant essentiel de nombreux enzymes du corps humain. Le poisson est une source privilégiée de sélénium avec une teneur de l’ordre de 30 micro-grammes pour 100 grammes de poisson. L’iode joue un rôle majeur dans la synthèse de la thyroxine et dans le fonctionnement de la glande thyroïde. Les poissons de mer représentent une excellente source d’iode. Le lait, la viande et les légumes contiennent de l’iode en moindre proportion. La teneur en iode des poissons de mer varie de 30 à 300 micro-grammes pour 100 grammes.

Le Phosphore joue un rôle important dans la synthèse du calcium, c’est un constituant majeur des os. La consommation de poisson diminue le risque cardio-vasculaire. L’intérêt pour la relation entre la consommation de poisson et la santé commença avec l’étude de Bang et Dyerberg dans les années soixante-dix. Ils trouvèrent que les eskimos du Groenland, avec leur régime traditionnel composé de poissons gras et de fruits de mer, présentaient un moindre risque de maladies cardio-vasculaires que les Danois, consommant moins de poissons. Ce sont les acides gras qui expliquent ce phénomène.
Le Journal of the American Medical Association, confirme que le fait de manger du “poisson gras” chaque semaine réduit le risque cardio-vasculaire de 50 à 70%. C’est David S. Siscovick de l’Université de Washington à Seattle qui atteste des bienfaits des acides gras poly-insaturés de type oméga 3, acides gras présents principalement dans la chair de poisson et les produits de la mer. Cet avis repose sur une étude réalisée sur 827 sujets âgés de 24 à 74 ans, dont 334 avaient subi une attaque cardiaque entre 1988 et 1994 et 493 individus témoins. Une consommation de 5,5 grammes d’acides gras par mois est corrélée avec une réduction du risque d’accident cardiaque de 50%. Un plat de saumon de 84 grammes contient 1,49 grammes d’acides gras polyinsaturés. Une fois par semaine cela donne 5,96 grammes par mois, suffisamment pour réduire le risque de manière importante selon les chercheurs qui se sont ensuite penchés sur le cas du Thon. Une portion de Thon contient quant à elle 0,74 grammes de ces acides gras oméga 3 et une portion de Cabillaud en contient 0,23 grammes.

Poussant plus loin l’investigation, les chercheurs ont mis en évidence que la consommation de poisson augmentait le taux d’acides gras dans le sang contribuant ainsi à prévenir l’artério-sclérose.

CHEVESNE OU CHEVAINE – CUISINE TRADITIONNELLE

Recette de cuisine pour le chevesne.

Chevesne au four pour quatre personnes
800 g de chevesne
carottes, tomates, autres
sel et de poivre
vin blanc
aromates
oignons

Assaisonnez le chevesne. Dans un plat supportant la chaleur du four, et avant d’y mettre quelque chose placer du vin blanc. Disposez de fines rondelles de carottes. Sur celles-ci, déposez le chevesne couvrez de lamelles d’oignons ainsi que de rondelles de tomates. Cuisson jusqu’à ce que le poisson et les carottes soient à point. Vérifiez à l’aide d’une fourchette.

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Publié par
Pierre Marchesseau

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