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Chateau Panisse, la Provence en bouteille

En ce samedi, c’est la fête au village mon cher Bernard. Ce matin j’ai reçu tes superbes bouteilles de Chateau Panisse où elles trônent dans ma cuisine là où tous les regards peuvent les admirer. Voici ce que j’en ai fait avec mes invités. Chacun a pu goûter à cet élixir de jouvence, de bonheur de sensualité, de l’air et la terre de Provence de cette magnificence que vous avez en famille de savoir apporter ce don du Dieu nature dans chacun de nos palais.

Grâce à toi aujourd’hui, il fait bon dans notre maison, la Provence, sa terre, son sang et son histoire sont venus jusqu’à nous sur les rives de la Seine qui s’écoule elle aussi depuis la nuit des temps. Si, tous les chemins de Dieu mènent à Rome dit on, ceux des gastronomes s’en sont détournés pour suivre une piste bien à eux dans ma ginguette au bord de l’eau transformée en Auberge dont il faut avoir la clef pour la partager.

Ici derrière la porte quand elle s’ouvre, se retrouve un paradis d’élus pour lesquels la cuisine peut devenir un art quand nous recevons des produits qui le sont. Alors le regard de chacun s’illuminera comme le feu dans la cheminée. Ce regard là dit que l’homme devient habité par le temps, il l’éclaire de l’intérieur, le réchauffe d’intelligence, d’amitié et de complicité.

Cet oeil noir comme l’ail de Jocy, lumineux comme un café bouillant autre condiment riche de pouvoirs secrets, agréable au palais quand il fait froid accepte ses visiteurs invisibles qu’il est le seul à voir mais qui sont accepter par le cuisinier.

Il le souligne d’ailleurs d’un sourire malicieux car ce chef là accepte ces visiteurs où chacun est ouvert comme la table et les produits qui font son charme. Mais aucun n’est et ne sera un hôte ordinaire, ils viennent chercher le beau, le vrai, le bon au fond de leur assiette avant de détruire ces chefs d’oeuvres culturaux comme peuvent l’être un plat.

La cuisine est une peinture exprimée pour satisfaire le sens inné de la perfection partagé entre la conjugaison des odeurs, du ressenti de la matière, de son image.

Il n’y a rien de moins morte que cette nature représentée dans un plat, un régal des yeux avant le repas qui devient un rite, une symphonie des sens quand l’olfactif monte aux narines et que les effluves des odeurs se sont envolées pour que même les anges du ciel en profitent comme le ferait une musique en toile de fond qui rend l’instant presque mystique.

C’est la part des anges dans un site tout en douceurs nervaliennes où désormais la Provence est présente. Pas n’importe laquelle, celle de l’histoire à laquelle Bernard tu appartiens en digne héritier de cette poésie qu’ont insufflés ici Daudet, Panisse et son auteur préféré Marcel Pagnol autre magicien du verbe qui savait tordre les mots comme le mistral le fait avec le temps et le tronc des oliviers. Saint-Exupéry dans sa quête au départ de l’écriture du Petit prince et sa rose.

Toi c’est ton élixir, ce sang de la terre que tu magnifies avec l’aide des tiens comme nous le faisons avec l’aide des mots. Catherine Tolstoï en amie, petite fille du célèbre dramaturge russe, m’avait écrit un jour dans une préface d’un de mes livres:” Pierre cuisine avec l’oeil, l’âme et le pinceau d’un artiste peintre, avec le même souci des volumes, des espaces, des tons, jusqu’au moindre petit rappel de rouge de blanc de la tomate et de l’oeuf dur pour faire joli.

– ” Qu’il fait bon chez vous Maître Pierre, qu’il fait bon dans votre moulin…”

Ce vieux refrain disait elle me revient en mémoire en même temps qu’une image plus grave encore s’impose et vous prend dans toute l’ampleur de cette méditation…

Et si chacun, une fois parti, Maître Pierre et ses produits, ces musiciens de cet orchestre symphonique donnait un dernier tour de Clé autour de cette partition musicale pour fermer dans un bal qu’il ne partagera avec personne et pourra cette fois recevoir pour les douze coups de minuit douze hôtes pour partager, goûter autour de cette table impromptue qu’on appellera cette fois encore: “La cène”

Cène où nos hôtes partageront avec ceux qui seront présents où chacun pourra se dire, les Goncourt sont-ils toujours chez Drouant et que font les dîneurs de Médan…

Pourquoi en rajouter ce soir ce sera bonheur autour des produits que j’ai choisi pour que se soit la fête dans ce cadre qui me fait rêver autour de ce j’ai reçu. Un vrai bonheur qui pour une fois ne sera pas un rêve et dont Chateau Panisse en sera le chef. !!!

Merci à toi !!!

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