La caille est vertueuse si elle est sauvage.
Les cailles, de moins en moins nombreuses en France, constituent lorsqu’on a la chance d’en posséder sur son territoire de chasse, un agréable gibier d’ouverture.
Petit oiseau bien en chair, la caille est un modèle réduit de perdrix grise.
La caille est peu sociable: les mâles sont polygames et abandonnent les femelles au moment de la ponte. Chaque année, en avril et mai, les cailles arrivent d’Afrique, où elles ont passé l’hiver. Elles se posent dans toutes les cultures, les céréales, les fourrages, etc. Leur nourriture est constituée pour l’essentiel par les semences de céréales, ce qui explique la qualité de leur chair. Dès le mois de juin, la caille établit son nid à terre.Elle est prolifique, et c’est la raison pour laquelle l’espèce ne disparait pas complètement. Dès que les petits n’ont plus besoin de soins maternels, toute la famille se disperse. Ce n’est qu’au moment où elles vont retourner en Afrique, c’est à dire au début de l’automne, qu’on retrouve les cailles réunies, lorsqu’elles se groupent pour effectuer leur migration.
Ou trouver des cailles ?
Les cailles malheureusement sont de plus en plus rares quand elles sont sauvages. Il ne reste sur les étals des volaillers que de la caille souvent belle d’ailleurs d’élevage. Elles sont bonnes au goût, mais n’ont pas ce petit plus que sait donner au gibier la nature. On n’est donc obliger de rajouter des condiments, des sauces, des épices qui cacheront encore plus le goût de la caille.
On peut quand même essayer de la laisser faisander un peu, le goût sera un plus marqué. On peut aussi la saisir à la poêle, cuite dans l’huile olive avec de l’ail et des oignons on aura un plat délicieux. Mais au moment de la chasse demander de la caille sauvage, vous aurez autre choise dans votre assiette, même si parfois il reste au travers d’un morceau un petit grain de plomb. Vous serez sûr alors qu’elle a bien été chassé et que le chasseur la plomber. Mais… attention aux dents…
La petite Coturnix Japonica est nourrie de 70 % de céréales minimum. Elle est élevée en plein air pendant au moins 42 jours. Sa chair ferme, goûtée, sans surplus de graisse, est un régal.Les moeurs à l’état sauvage
La caille d’élevage est la caille Japonaise. Celle que vous pouvez apercevoir dans la campagne française d’avril à septembre, la caille des blés, est un peu différente. Il s’agit d’une espèce migratrice qui hiverne dans le nord de l’Afrique; elle arrive chez nous pour le printemps et repart vers la fin août. En mai-juin, la femelle pond de 7 à 12 oeufs dans un nid confectionné dans un creux parmi les herbes ou céréales. Le régime alimentaire de la caille des blés est constitué de graines, de pousses de graminées, mais aussi de chenilles, insectes et larves.
Il suffit de disposer d’une ancienne écurie, d’un garage inoccupé ou même d’un sous-sol. D’un côté, placez les cages des reproducteurs; celles-ci étant de petites dimensions, disposez-les sur plusieurs niveaux; vous pouvez les construire vous- même. De l’autre côté, installez les éleveuses destinées aux jeunes.
Placez les reproducteurs dans de petites cages par couples, ou bien en réunissant 1 mâle et 2 ou 3 femelles. Il est possible aussi de regrouper dans une plus grande cage une dizaine ou une vingtaine de reproducteurs, dans la proportion de 2 mâles pour 5 femelles.
La caille pond dès l’âge de 6 semaines et peut produire environ 200 à 300 oeufs par an. Cependant la ponte requiert des conditions précises : la température du local doit être de 15°C au minimum. La nourriture fournie doit être appropriée. Il existe dans le commerce des aliments spéciaux pour cailles, mais un aliment pour dindonneaux ou pintadeaux convient également. Sur l’illustration ci-contre, on peut voir la différence entre le mâle et la femelle : le mâle a une poitrine marquée de roux et la femelle une poitrine marquée de petits points brun noir. De plus, le mâle est un peu plus petit que la femelle.
N’attendez pas plus de 8 jours avant de mettre les oeufs à couver. Une petite couveuse est alors bien utile : suivez les indications du constructeur pour la régler correctement. L’incubation dure 16 ou 17 jours. Une poule naine peut aussi couver et ensuite élever vos cailleteaux. La couveuse doit être placée dans un autre local ; en effet, la chaleur, l’humidité et la poussière dues à l’élevage des cailles peuvent gêner la bonne marche de l’incubation.
Procédez avec les petits cailleteaux comme vous le faites avec les jeunes poussins. Il existe toutefois une grosse différence par rapport à l’élevage du poussin : la cage doit être bien hermétique, car les cailleteaux sont minuscules et vifs, et ils auront vite fait de s’échapper par le plus petit trou. La nourriture est constituée d’aliment “spécial cailleteaux” ou “pintadeaux-dindonneaux premier âge” pendant 3 semaines. Ensuite, ajoutez du grain et de la verdure.
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