Ail des ours, les aulx sauvages, la raillolette.

Ail à large feuille, ail sauvage. Allium ursinum est un mot employé par Virgil signifiant brûlant sans doute à cause des propriétés de la plante, ursinum signifie ours l’appellation “ail des ours” vient du fait qu’après leurs repos hivernal les ours viennent en manger pour se purger. Elle est utilisé comme une cure d’épuration au printemps, c’est efficace pour les vers elle a les mêmes propriétés que l’ail de culture. La puissance du feu combat toutes les peurs. Allium sativum, plante condimentaire connue depuis la plus grande antiquité. C’était “la thériaque des paysan” de Galien. Les égyptiens l’élevèrent au rang de divinité. Les ouvriers qui édifièrent les pyramides recevaient chaque jour une gousse d’ail pour ses vertus tonifiantes et antiseptiques. L’ail fut considéré comme un panacée chez les hébreux, les grec et les romains. L’ail c’était la rose puante des grecs dont l’odeur forte faisait interdire à ceux qui en mangeait l’aces au temple de Cybèle.
Originaire des steppes de l’Asie centrale l’ail fut probablement apporté par les hordes mongoles la première mention de l’ail datte de 50 av J.-C. tous les peuples ont chanté ses louanges à la fois alimentaire, condimentaire et médicinale. La bible nous apprend que Booz en donnait à ses moissonneurs pour les fortifier et pour combattre les épidémies . Quand au Talmud il attribue à l’ail les mérites déjà reconnu de tuer les vers intestinaux et de rendre le sperme plus abondant. Allium est un mot employé par Virgile signifiant “brûlant” surtout à cause des propriétés de la plante
Tous les ails ont des pouvoirs magiques très fort, en Savoie on avait coutume d’en jeter des fragments dans les rivières afin de les purifier. Au XVIII siècle porter autour du cou un collier de gousse d’ail pendant 13 jours guérissait de la jaunisse, le mot sanscrit qui désigne l’ail signifie “tueur de monstre”.

L’ail des ours. Autre nom : Ciboulette des ours et même la raillolette qui est cultivée en Ardèche dans les jardins terrasses. Nous n’avons pas l’habitude dans notre langage d’utilisé le pluriel de cette plante que l’homme a su domestiquer. Il y a de nombreuses appellations aulx. Nous les retrouvons au fur et à mesure des différentes applications culinaires que nous développons. Ils n’ont pas du tous les mêmes propriétés que l’ail cultivé. En les citant, il y a l’ail des vignes que nous trouvons dans les vignes, les champs et les chemins qui portent plus de bulbilles que de fleurs.

Il y a l’ail victorial ou ail de cerf, il était beaucoup consommé dans les Cévennes sous le nom d’oignons sauvages. Cet oignon doux et sucré est cultivé désormais ici, c’est un petit oignon qui fait merveille en cuisine. Cru en salade ou avec des charcuteries locales comme le fricandeau, avec le melon ou cuit avec des pommes de terre sautées dans la graisse . Actuellement nous retrouvons cette plante sauvage sous le nom de Raillolette. Les locaux la cultivent en altitude dans des jardins en terrasses de 150 à 1000 m² qui ont été gagné sur le flanc de la montagne en la creusant à la main ou avec de petites pelles mécaniques. Les grosses risqueraient de chavirer tant les flancs de la montagne sont pentus Je crois pouvoir dire que se sont les meilleurs oignons du monde. l’ail des ours que l’on retrouve dans les grandes étendues des sous- bois frais du centre ou l’Ouest de la France. De loin nous pouvons le prendre pour du muguet tant l’aspect général de la plante est ressemblant. Les bulbes de tous les aulx décrits plus hauts peuvent être utilisés comme ail commun dans la cuisine. l’ail des ours peut être cultivé très facilement dans un jardin à condition qu’il soit un peu humide et sous ombrage. Il parera le sol du parc de milliers de fleurs blanches étoilé. Ses feuilles crues agrémenteront de façon fort agréable la salade de pomme de terre. Les feuilles peuvent être utilisées crues ou cuites avec le même succès. Plusieurs autres variétés donnent à la cuisine une raison d’être meilleure encore. Nous retrouvons au grès de promenades dans les rocailles à serpent, faire très attention en les cueillant, l’ail à tête ronde aux ombelles denses et de couleur pourpre sombre, l’ail rose plante méridionale aux grandes et belles ombelles roses, avec de vraies fleurs à bouquet et qui aime les terres riches, drainée et les climats doux. La Ciboulette que les jardiniers ont bien du mal à domestiquer et qui jaunie dès qu’elle se sent mal à l’aise.

D’origine montagnarde donc d’apparence solide elle est devenue la reine des jardins potagers et depuis quelques temps on la voit même sur les balcons des villes en pot espérant par la retrouver sans doute des hauteurs qui lui rappelleront ses origines. De toute façon elle est et restera une herbe potagère elle se plaît en sols et climats frais et elle peut même finir en superbes bouquets secs destination finale de toute façon la table mais cette fois uniquement pour le plaisir des yeux. Enfin nous noterons pour le fin du fin la Cébette appelée aussi ail vert plante sauvage du printemps qui peut et est cultivée désormais dans les potagers. Son apogée annuelle est vers pâques ou elle sera mariée à l’agneau pascal, au chevreau, au cabri et à tout autre ovin lui aussi en plénitude du goût.

L’ail sauvage ou ail des ours

Noms communs : Ail des ours, ail des bois.
Nom latin : Allium ursinum.
Famille des liliacées.

Une odeur de souffre assaille vos narines au cours d’une promenade en forêt. Ne cherchez pas, c’est ce tapis de fleurs blanches en sous-bois qui en est responsable. On n’est pas habitués à faire la relation entre de telles puanteurs et de délicates fleurs.
L’ail des ours est bien un allium comme ceux de nos jardins et peut s’utiliser culinairement malgré tout. Il en possède les mêmes vertus pour la santé.
Attention ! Les feuilles ressemblent un peu au muguet qui est très toxique.

La tige triangulaire porte un pompom blanc pur. C’est une fausse ombelle aux fleurs nombreuses. L’ail des ours pousse souvent en tapis très denses et très vastes . Il aime les sols argileux riches en humus. Bien souvent l’eau n’est pas loin, il peut s’agir d’eaux souterraines. Il habite les forêts de feuillus, surtout de hêtres, les forêts au bord de l’eau. Parcs et buissons parfois. Il est fréquent. Il contient des éthers sous forme d’huile essentielle et des composés sulfuriques qui lui donnent son odeur fétide.

Il fleurit d’avril à juin et mesure de 15 à 30 cm.

Les aulx et leurs vertus.

Attention : Toutes les indications données ici ou ailleurs dans les vertus ne sont que des indications documentaires prises dans des livres ou dans des textes de gens sérieux ayant une éthique professionnelle. En aucun cas il ne s’agit d’indications médicales vous autorisant ou vous conseillant en matières de soins médicaux. Fort de ces informations il serait judicieux de vous rendre chez un herboriste dont c’est le métier ou mieux encore chez un médecin herboriste qui vous conseillera, diagnostiquera et sera plus à même de régler votre problème. Nous nous contentons de relever les vertus de la plante et de ses possibilités mais en aucun cas nous souhaitons nous substituer à la médecine ou au travail des professionnels ayant pignon sur rue. Par sécurité nous ne répondrons de quelque façon que se soit à toute question directe ou indirecte sur le sujet.

Principaux constituant connu :
huile essentielle, glucoside sulfuré,
huile volatile mélange de sulfure et d’oxyde d’allyle à peu près pur, souffre, iode, silice, fécule,
deux principe antibiotique(allicine et garlicine), allistatine I et II d’action puissante sur les staphylocoque. Les propriétés de l’ail sont, en usage interne :
Antiseptique intestinale pulmonaire, l’essence s’élimine partiellement par les poumons. Bactériostatique en usage interne et externe. Tonique, comparé au quinquina. Stimulant général cardiotonique et des organes digestif.
Stimulant circulatoire. Hypotenseur, vasodilatateur des artérioles et capillaire. Dans le cas d’hypertension
ralentisseur de pouls. Antispasmodique.
Rééquilibrant glandulaire. Antisclereux, dissolvant de l’acide urique, fluidifiant sanguin. Diurétique. Anti-goutteux. Anti-arthritique. Apéritif. Stomachique, active la digestion des aliments mucilagineux et visqueux. Carminatif. Vermifuge. Fébrifuge. Révulsif. Préventif du cancer. Fluidifie le sang. Fluidifie les mucosités pulmonaire.
Contre indication : Inflammation du système digestif. Inflammation de système intestinal. Problèmes de peau.
Symptômes pulmonaires congestif, toux sèches fièvres. Femmes. Allaitement.
Usage externe : Coricide. Vulnéraire.
Antiparasitaire. Antalgique. Résolutif.
Tonique général.
Indiqué en usage interne : Prophylaxie et traitement des maladies infectieuses, épidémies de grippes, typhoïde, diphtérie. Diarrhées. Dysenteries. Affection pulmonaire telles bronchites chroniques, tuberculose. Gangrène.Grippe. Rhumes.
Asthme et emphysèmes,modificateur des secrétions bronchiques. Coqueluche,
Asthénie. Faiblesse générale. Spasmes intestinaux. Atonie digestive. Hypertension artérielle. Fatigue cardiaque. Certaines tachycardies.
Spasmes vasculaires. Troubles circulatoire. Varices. Hémorroïdes.
Déséquilibre glandulaire. Artériosclérose. Sénescence. Pléthore.
Hyper coagulabilité sanguine. Rhumatisme. Goutte arthritisme. Oliguries. Oedèmes des jambes. Hydropisie. Lithiase urinaire.
Blennorragie. Manque d’appétit.
Digestion pénible. Flatulences.
Parasites intestinaux (ascaris, oxyures, tænia). Prévention du cancer par son action antiputride intestinale
En usage externe : Cors. Verrues. Durillons. Plaies. Plaies infectées, ulcères. Gale. Teigne. Otalgies.
Névralgies rhumatismales. Surdité rhumatismale. Piqûre de guêpe, d’insectes. Abcès froid. Tumeurs blanche. Kystes. Faiblesse générale.
Usage interne : L’alimentation de l’ail dans les salades et l’alimentation d’une manière habituelle de préférence cru. Une ou deux gousses d’ail chaque matin( goutte, santé générale) et d’une manière habituelle chaque jour au repas.
système recommandable : Le soir, hacher 2 gousses avec quelques branches de persil et ajouter quelques gouttes d’huile d’olive le lendemain matin se faire une tartine pour le petit déjeuner.
Teinture d’ail au1/5 : 10 à 15 gouttes 2 fois par jour 30 gouttes maximum par jour par cures discontinues de quelques jours.
Alcoolature de bulbe frais 20 à 30 gouttes 2 fois par jour pour bronchites chroniques, emphysèmes, coqueluche, hypertension. Infusion contre les parasites intestinaux 2 à 3 gousses râpées dans une tasse d’eau bouillant ou du lait laisser macérer toute la nuit boire le lendemain matin à jeun, pendant 3 semaines. Décoction 25g en décoction pendant 20 minutes dans un verre d’eau ou de lait 2 verres par jour pendant 3 à 4 jours à la lune descendante renouveler chaque mois pendant 2 à 3 mois. Sirop vermifuge gousses d’ail écrasé 500g 1 litre d’eau bouillante, laisser infuser une heure puis passer ajouter 1 kilo de sucre, prendre 2 à 3 cuillères à soupe le matin à jeun. M’ail le gingembre et le citron forment un remède classique contre la grippe également utilisable en cas de rhume, maux de gorge, angines
dans une tasse d’eau chaude mélanger 1 gousse d’ail, 1 morceau de gingembre frais râpé, 1 citron en jus, 1 cuillère à café de miel, prendre jusqu’à 3 tasses par jour éviter en cas de forte fièvres. En cas de mycoses manger 2 gousse par jour dans l’alimentation.
Pour neutraliser l’odeur de l’ail mâcher 2 à 3 grain de café, quelques grains d’anis ou de cumin, une pomme ou une branche de persil. Le cardamome neutralise l’odeur de l’ail !
Usage externe : Onguent l’ail pilé avec de la graisse et de l’huile donnent un onguent appelé moutarde du diable résolutif des tumeurs blanches.
Suc désinfection des plaies, ulcères solution de suc d’ail à 10% avec 1 à 2 % d’alcool. Vinaigre d’ail 30g d’ail râpe macéré 10 jours dans 1/2 litre de vinaigre désinfection des plaies et des ulcères. Décoction 6 gousses pour 1 litre d’eau pour la gale, les teignes, on peut aussi frictionner avec 1 partie d’ail et 2 d’huile camphrée.
1 partie d’ail et 2 d’huile camphrée en friction pour les rhumatismes et le long de la colonne vertébrale contre la faiblesse générale. Ail pillé : Piler une gousse d’ail appliquer le soir en cataplasme frais en protégeant par un sparadrap la peau saine résultat en moins de 15 jours pour les cors, les durillons, les verrues. Rondelles : Couper des rondelles d’ail appliquer sur le cor et maintenir renouveler matin et soir. Contre les verrues et les petits kystes frotter avec un fragment d’ail plusieurs fois par jour faire suivre a la fin du traitement par de petits emplâtres d’argile.
Pour les piqûres de guêpes retirer le dard et frotter avec un morceau d’ail.
Teinture d’ail : préparation. Tubercules bulbeux d’ail soit 250g, alcool à 60° soit 50g. Débarrasser les bulbes des écailles foliacées qui les entourent couper en morceau et faire macérer 10 jours dans l’alcool en agitant fréquemment exprimer filtrer.
Emploi interne comme externe comme antiseptique vasodilatateur, et hypotenseur, antisclereux antirhumatismal, anti-asthmatique dans se dernier cas quelques gouttes sur un morceau de sucre au moment de la crise.
Certains gangster tels Al Capone, Jack Biblo, enduisaient leurs balles pour que les plaies s’infectent ce qui voudrait dire que le revêtement de la balle en contact de l’ail serait toxique.

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Publié par
Pierre Marchesseau

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