Amone

AMONE – HISTOIRE

Amome, cardamome, grains de paradis. Cette épice est arrivée en Europe grâce aux voyages par mer ou par terre dans la période que l’histoire à répertoriée comme étant celle de la découverte des nouveaux mondes. Les croisades, les grands voyageurs que furent Marco-Polo, Christophe Colomb, Magellan, Vasco de Gama se servirent des épices comme moyen de paiement ou de monnaies d’échanges. Cette pratique existait d’ailleurs déjà sous les phényciens et toutes les peuplades commerçantes qui vivaient sur les contours de la mer méditerranée, de la mer noire ou de l’Océan indien.

Les croisés, surtout les chevaliers qui bataillèrent fermes pour aller jusqu’à Jérusalem ramenèrent des coutumes culinaires arabes. Ils les appliquèrent dans leurs châteaux à leur retour. Marco-Polo ramena en Italie des épices comme l’amone ou la cardamone et fit découvrir à la cour Italienne les currys, les carris, les marinades et le principes des mélanges. C’est Catherine de Médicis qui l’imposa plus tard à la cour de France. Cette épice est donc utilisée en France depuis des siècles. Dans les livres dans lesquels nous avons recherchés nos informations, celles fournies par les sites internet étant pour le moins ou fantaisistes ou incomplètes nous avons trouvé que cette épice avait des utilisations bien précises. Elle était considéré en Inde comme un conservateur. On s’en servait donc en roulant les produit dans la cardamone qui avait été concassée et transformée en poudre. Puis, on les laissait sécher. En séchant la cardamone faisait une couche protectrice qui conservait quelque jours de plus le produit. Le goût des produits était quand même renforcé.

D’autres peuples l’utilisaient de la même façon mais en marinade. C’est le même principe sauf que la marinade est faite avec des liquides, mais le résultat est approchant. Les produits seront imprégnés des saveurs et des goûts de la cardamone. On en met dans des conserves de luxe, on l’utilise dans les vinaigreries pour corser le goût des cornichons et chacun et chacune s’en servira selon son talent et ses besoins. On trouve la cardamome en poudre, en sachets individuels pour les particuliers, en sachets de 1 kilo pour les professionnels. On la trouve entière, elle ressemble un peu par sa forme a une arachide, attention à ne pas la confondre pour les novices. Il est préférable d’acheter la cardamome entière, ses arômes sont instables et s’évaporent avec rapidité. C’est pourquoi il est préférable de l’acheter en petite quantité. Vous la trouverez sur les marchés de France et d’ailleurs en vrac chez des épiciers spécialisés en épices de tout genre. Il existe aussi des boutiques à thèmes ou vous trouverez en flaconnage ou en sachets, en poudre ou entière la cardamone et toutes les autres épices que vous souhaiter posséder. Attention ses boutiques ont des produits chèrs mais de qualité. Enfin vous trouverez sur internet des boutiques spécialisées dans la vente des épices qui vous procureront à des prix convenables les produits que vous désirez vous procurer.

AMONE – VERTUS

La cardamome est originaire de l’inde, du sud-Est asiatique et du proche orient. Ce nom vient du mot Kardamômon en grec qui signifie cresson amer et épice ramené par Alexandre le Grand. Pendant des années le café était mélangé à la cardamome. Le café considéré comme affaiblissant les virilités était contrebalancé avec cet épice. Mais il a surtout été pendant des siècle un moyen de dialogue avec le divin. En Inde, on offrait des graines de cardamome aux dieux pendant les fêtes religieuses. les vapeurs odorantes de la cardamome accompagnent les lithurgies catholiques au point que Saint Jérôme au IV° siècle en dénoncera l’usage. Bien sûr comme beaucoup d’épices la cardamome est réputée pour ses propriétés médicinales. Déjà du temps de Cléopâtre, la savante parfumait les pièces ce son palais à l’intention de Marc Antoine.

Dans les anciens textes védiques de médecin, on rapporte l’utilisation de la cardamome plus de 1000 ans avant Jésus Christ. La Reine des épices est originaire d’lnde. Son arôme camphré, sa saveur amère et forte s’accommode aussi bien dans des ragoûts que dans des confitures, elle entre aussi dans la préparation de certains curries. Elle participe activement à la digestion et supprime flatulences et troubles stomacaux.A la cour impériale de chine la cardamome soignait sous forme de dentifrice, les gorges irritées, les toux rebelles, les infections intestinales. Les romains l’employaient pour combattre les douleurs d’estomac après leur festin. Aujourd’hui les graines sont tout simplement broyées ou moulues dans la nourriture. Elle est reconnue, anti-acide, fébrifuge, digestive, laxative et stimulante. Dernière chose, la cardamome combat l’intolérance aux céréales, qui chez les enfants se traduit par des diarrhées, problèmes digestifs continus.

En Chine, les médecins saupoudrent les céréales directement de cardamome. On peut également l’ajouter dans la confection du pain et des gâteaux. Une infusion de cardamome après le repas est un bon stimulant digestif. La cardamome est antispasmodique. Les courageux explorateurs arabes devaient faire très vite pour grappiller quelques fragments de cannelle provenant des nids car les oiseaux ne restaient pas dupes longtemps. Le trajet des épices venant d’orient est resté identique pendant de nombreux siècles: collecte par les chinois qui les transportent par bateau jusqu’à Inde ou Ceylan, puis prise en charge par des marchands de la péninsule arabique: Sabéens, phéniciens puis perses, Parthes, nabatéens, vers le bassin méditerranéen: Egypte, Babylone, Assyrie, Grèce, Rome. Egypte Ancienne: Dès le IIIème avant JC, les herbes et les épices étaient utilisées comme parfums, onguents et remèdes, mais surtout pour l’embaument les morts la casse et la cardamome en particulier ainsi que l’anis, la marjolaine et le cumin. -2600: Les épices provenant d’Asie étaient présent dans nourriture des constructeurs de la pyramide de Kheops pour leurs donner de la force. Peu de temps après, les syriens utilisaient les clous de girofle, bien qu’il ne proviennent que d’un petit archipel au centre de l’Indonésie?
-1550: Le papyrus d’Ebers, 1’un des plus ancien document médical, dans lequel sont cité: l’anis, le carvi, la casse, la cardamome, la moutarde, le fenugrec, le safran.

Les Pheniciens:
Jusqu’en -332, ils commercent avec tout le bassin méditerranéen. A cette date, le comptoir de Tyr fut pris par Alexandre le Grand, et Alexandrie devint la place tournante du commerce des épices entre l’orient et l’occident.

Les Grecs avaient déjà découvert différents chemin pour ramener les épices d’orient. le plus ancien partait de la cote de Malabar, remontait golfe persique, jusqu’à Antioche ou Babylone via le tigre ou l’Euphrate ou via la mer rouge et la cote d’Arabie.
En -47, Hippalus vogue en une fois de la mer rouge à l’inde, d’autres marins suivrons ces traces via le cap des aromates: Guardafui- pointe Somalie, et même certains jusqu’à Ceylan.

Sous l’Empire Romain: Rome n’est pas très enclin à l’exploration du monde hors du bassin méditerranéen. Pendant des siècles, Les romains attendent juste les caravanes qui arrive en Syrie, Egypte, ou mer noire. Plus vers l’orient seul les savants arabes connaissent les routes: IXeme, Sahiran et Ibn Wahab en Chine, puis Al Beroni Idrisi en 1150, Ibn Battûta 1304-1377.
Malgré cela, on assiste au Iier siècle avant JC à l’ouverture de deux grandes voies vers l’Inde et l’orient:
Par bateau, par voie de terre, la route de la soie: Chang’an: chine, actuellement Sian, vers l’ouest le long de l’Himalaya, via la perse, le croissant fertile jusqu’à la méditerranée ou jusqu’à la cote via l’Indus. Bifurcation possible vers le nord, la mer Noire et Byzance via mer d’Aral et Caspienne. Ce parcours étaient variable selon la stabilité politique et les taxes locales sur le passage des caravanes. Ces routes directes ont été mises en place pour éviter les intermédiaires: Parthes, nabatéens. Ainsi Alexandrie devint le centre principal du commerce romain des épices. Le “De re coquinaria” de Apicius, livre culinaire, cite un vaste assortiment d’épices pour des utilisations diverses: conservation, rehausser de goût des aliments, pour faciliter la digestion. -24: Rome lance une invasion contre l’Arabie pour se venger de leurs abus et mensonges sur les épices. Celle-ci échouât lamentablement. Mais en +40, Hippalus marchand grec, découvrit par la ruse et l’intelligence, une part du mensonge arabe: le cycle des moussons ce qui rend le voyage plus court et plus sûr jusqu’en Inde. Pendant cette période, des échanges commerciaux stables s’installent entre Rome et l’Inde via l’Egypte. De plus, au II siècle, la dynastie Han contrôle suffisant sur l’Asie centrale pour sécurisée la route de la soie, régularisant encore plus le commerce. A cette époque, les épices populaires à Rome sont: le poivre, le gingembre, le curcuma, etc’ Grâce aux romains, toute l’Europe prend goût aux épices. Même les Goths apprécient les épices car lors du siège des cités romaines, ils réclamèrent aux romains moult épices pour éviter le pillage de leurs villes. En 408, le siège de Rome suivit du pillage de Rome par Alaric Ier, roi wisigoth, annonce la chute de l’empire romain. Dès lors, Constantinople devint le centre de l’empire d’occident, et de nouvelles routes commerciales s’ouvrirent.

En 641, la prise d’Alexandrie par les musulman mit fin au commerce entre Rome et l’Inde. Les prix des épices s’enflammèrent dramatiquement en Europe.

Le Moyen Age et le monopole Arabo-Italien: Après l’invasion d’Alexandrie par les arabes en 642, le commerce entre l’occident et l’orient s’amenuise. Alors les épices deviennent un luxe, et les rares importées pendant plus de 400 ans iront directement dans les palais et monastères. Les livres de comptes des monastères mentionnent: fenouil, gingembre, galanga, safran, ail, poivre, girofle. Les épices les plus rares comme le poivre servent de monnaie. “Cher comme Poivre”:
expression du moyen age. Pendant ce temps, les arabes ont un empire qui va de l’Espagne aux frontières chinoises aumilieu du VIIIème siècle. Bien qu’il n’y ai que peu de relations entre Europe catholique et Arabie musulmane, c’est la seule source d’approvisionnement en épices. Et en tant que seul fournisseur, les arabes gardent le silence sur l’origines des épices et sur les énormes bénéfices qu’ils réalisent. Un décret, datant de la fin du règne de charlemagne au début du IXème siècle, impose la culture de 70 épices et herbes dans toutes les propriétés impériales ainsi que dans les monastères. Au XIVème siècle, les épices faisaient souvent l’objet d’impôts: Les comptes de Provence levaient un impôt sur le poivre, gingembre, girofle, safran, cumin, et le sucre. Une taxe à Londres en 1305 sur l’anis, la réglisse, et le poivre à queue pour réparer le Pont de Londres.

En Europe, les seuls à profiter du commerce des épices sont les italiens avec les ports de Venise et Gènes car ils ont su conserver des rapports privilégiés avec les marchands arabes. Grâce à ces rapport, la famille Polo, et en particulier Marco Polo, visitèrent l’empire d’orient.
Marco Polo: 1254-1324, issue d’une famille de marchand vénitiens intéressée par l’orient, partit en 1271 pour le Cathay en Chine du nord. Il resta longtemps à la cours et au service de l’empereur mongol Kubilay Khan. Il traversa la Chine, Insulinde, l’Inde et revint en Europe en 1295. Il écrivit ses mémoires en français: Livre des merveilles du monde lors de sa captivité: Gènes ayant pris le dessus sur Venise, cf ci-contre. Ses récits attisent encore plus l’engouement de l’occident pour les épices et l’orient en général. Et pose de plus en plus le problème de la domination arabes sur ce commerce, et leur contrôle de la mer rouge, route maritime directe vers les indes. Du XIème au XIIIème Siècle, les Croisades marquent la reprise du commerce avec l’orient, c’est une première tentative de briser monopole arabe. Les croisés et les pèlerins sont transporté par les bateaux italiens, qui rapportent de terre sainte des épices et soieries. Sur place, les croisés lèvent des impôts et rançons en poivre, muscade, etc’ D’autre par, ils échange de la laine, des habit, du fer et du bois contre des dattes, des figues, des citrons, des oranges, des amandes ainsi que des épices: poivre, muscade, cannelle, girofle, cardamome. Les négociations sont longues et beaucoup d’échanges sont nécessaire avant de quitter Alexandrie pour Lyon Nuremberg ou Bruges. En 1280 Venise prends le dessus pour plus d’un siècle. Elle devient la plaque tournante du commerce pour toute l’Europe: les épices, soieries, pierres précieuses arrivent de Chine et Inde contre de la laine, de l’or, de l’argent, du corail, et du safran. En 1453, les ottomans turques prennent Constantinople, laissant ainsi les Vénitiens seuls sur le marché des épices. Domination du Portugal et de l’Espagne. Comme la route de l’orient directe est contrôlée par les arabes, Le Prince Henri du Portugal de 1394 à 1460, dit le Navigateur, va organiser de nombreuses expéditions en contournant l’Afrique par ouest dans le but de trouver une nouvelle route maritime des épices.

1445, découverte du Cap-Vert.
Les premières expéditions vers cote occidentales de l’Afrique reviennent de l’Afrique tropicale avec du poivre de Guinée, mais après la mort du prince.
1487: Franchissement du cap de Bonne-Espérance par Bartolomeu Dias
1498: Vasco de Gama contourne l’Afrique par le cap de Bonne-Espérance, puis rallie Monbasa et atteint directement l’inde par l’océan indien: Calicut, le 21 mai 1498 après 10 mois de voyage, et aurait crie: pour le christ et les épices!. Il séjourne plusieurs mois, d’abord les souverains locaux sont méfiants, mais très vite il est introduit au près du Zamorin de Calicut. Bien que juste avant son départ, il lui demandât si il pouvait emporter un pied de poivrier choquant le Zamorin et sa cour. Il se vit répondre philosophiquement: “vous pouvez prendre nos poivrier, mais jamais vous n’aurez nos pluies”. Il put quand même charger de nombreuses épices: cannelle, girofle, muscade, gingembre, poivre, ainsi que des bijoux et surtout un message du potentat local qui se dit près à commercer avec le roi du Portugal. Il fut Accueillit comme un héros lors de son retour à Lisbonne. Au retour des explorateur, le cour du poivre chuta de 80%, ce fut un coup dur pour Venise! “Ayant découvert le pays que nous étions venus chercher, comme aussi les épices et des pierres précieuses, le moment était venu de nous en retourner. Nous fîmes donc voile vers le Portugal, grandement réjouis de la bonne fortune qui nous avait permis de faire une si grande découverte.” Vasco de Gama, 1498.

Les Espagnols eux aussi se lancent dans la course aux épices et à la découverte du monde, comme la route de l’orient est contrôlé par d’autres et d’après les écrits des anciens, ils se lancent à la recherche de la route de l’ouest. Ainsi en 1492, Christophe Colomb,1451-1506, arrive à l’île d’Hispaniola aux Caraïbes puis peu de temps après sur le continent américain, tout en étant persuadé d’avoir trouvé l’extrémité de la chine. Son premier voyage était composée de 3 navires qui atteignirent en 69 jours de navigation les Bahamas, Cuba et Haïti. Il fit en tout 5 expéditions vers ce nouveau monde. Il fut le premier européen à goûter au piment qu’il nomma ‘poivre rouge’, introduisant ainsi une confusion règne encore de nos jours. Il découvrit aussi: le tabac, l’igname, le piment de la Jamaïque, la vanille, la pomme de terre, le chocolat, l’arachide, la dinde. 1500, Cabral au Portugal, sur les traces de Gama, découvre le Brésil, dont il revient avec une profusion d’épices. Ainsi le monopole Vénitien est complètement rompu, provoquant une grande variabilité des prix.

1504, Manuel 1ier impose un prix fixe pour le poivre. 1506, le marche des épices de Lisbonne passe sous contrôle de la couronne portugaise. 1510, Installation des portugais à Goa et Ceylan après un affrontement contre des arabes qui dominaient le marché sur l’océan Indien. Les portugais se lancent dans exploitation des forets de cannelle, et installent d’un monopole pour plus d’un siècle. Puis Ils se s’étendent vers l’est: en 1511, Malacca sur la cote occidentale de la péninsule malaise; proche des Moluques et de Banda. 1512, les bandas tombe part la ruse, muscade. Pendant une soixantaine d’année, les portugais placent des comptoirs comme ils veulent: Ceylan, en inde: Goa, Calicut, Cochin, Malacca, Philippines, Moluques, Macao, îles de la sonde, les autres pays France, Angleterre, grignotent les reste grâce à des corsaires comme Drake ou Ango,plus de 300 bateaux portugais pris. Les Espagnols se lance avec Fernand Cortez à la conquête du Mexique en 1519 pour l’or des Incas et les épices. Magellan contourne les Amériques par le sud passe le détroit de Magellan en octobre 1520. Puis en 1522, Il découvre les Moluques faisant éclater la rivalité entre l’Espagne et Portugal. Il meurt aux Philippines, S.del Cano ramena l’expédition en Europe. En 1545, le Mary Rose, bateau anglais, coule avec son équipage. 5 siècles plus tard, il est redécouvert et chaque marin avait conservé sur lui un sac contenant des grains de poivre. Prouvant ainsi la valeur, pour l’époque, des épices. En 1580, le Portugal passe sous la couronne espagnole. Les espagnols vont appliquer la politique que les portugais:
Leurs représentants locaux payent un tribut annuel à la couronne qui les autorise à faire du commerce pour leurs propre compte. Il eut plusieurs tentative de l’état de réduire et contrôler le commerce local en imposant des tarifs fixes et en prélevant une partie des épices vendus. Mais il avait de grandes difficultés a faire respecter les lois: éloignement de la couronne, distance entre les comptoirs. Donc le commerce privé reste florissant espagnol, portugais ainsi que asiatique. Le commerce local est bas% Les courageux explorateurs arabes devaient faire très vite pour grappiller quelques fragments de cannelle provenant des nids car les oiseaux ne restaient pas dupes longtemps. Les routes des épices:
Le trajet des épices venant d’orient est resté identique pendant de nombreux siècles: collecte par les chinois qui les transportent par bateau jusqu’à Inde ou Ceylan, puis prise en charge par des marchands de la péninsule arabique: Sabéens, phéniciens puis perses, Parthes, nabatéens, vers le bassin méditerranéen: Egypte, Babylone, Assyrie, Grèce, Rome. Egypte Ancienne. Dès le IIIème avant JC, les herbes et les épices étaient utilisées comme parfums, onguents et remèdes, mais surtout pour l’embaument les morts: la casse et la cardamome en particulier ainsi que l’anis, la marjolaine et le cumin. -2600: Les épices provenant d’asie étaient présent dans nourriture des constructeurs de la pyramide de Kheops pour leurs donner de la force. Peu de temps après, les syriens utilisaient les clous de girofle, bien qu’il ne proviennent que d’un petit archipel au centre de l’Indonésie?

-1550: Le papyrus d’Ebers, 1’un des plus ancien document médical, dans lequel sont cité: l’anis, le carvi, la casse, la cardamome, la moutarde, le fenugrec, le safran.
Les Pheniciens: Jusqu’en -332, ils commercent avec tout le bassin méditerranéen. A cette date, le comptoir de Tyr fut pris par Alexandre le Grand, et Alexandrie devint la place tournante du commerce des épices entre l’orient et l’occident. Les Grecs avaient déjà découvert différents chemin pour ramener les épices d’orient. le plus ancien partait de la cote de Malabar, remontait golfe persique, jusqu’à Antioche ou Babylone via le tigre ou l’Euphrate ou via la mer rouge et la cote d’Arabie.

En -47, Hippalus vogue en une fois de la mer rouge à l’inde, d’autres marins suivrons ces traces via le cap des aromates Guardafui- pointe Somalie, et même certains jusqu’à Ceylan.

Sous l’Empire Romain: Rome n’est pas très enclin à l’exploration du monde hors du bassin méditerranéen. Pendant des siècles, Les romains attendent juste les caravanes qui arrive en Syrie, Egypte, ou mer noire. Plus vers l’orient seul les savants arabes connaissent les routes: IXeme, Sahiran et Ibn Wahab en Chine, puis Al Beroni Idrisi en 1150, Ibn Battûta 1304-1377.
Malgré cela, on assiste au Iier siècle avant JC à l’ouverture de deux grandes voies vers l’Inde et l’orient:
Par bateau: un voyage de 2 ans réduit de moitié et fortement sécurisé lors de la découverte de l’alternance des moussons: aller de avril à octobre vents du sud-ouest, retour d’octobre à avril avec les vents du nord est.
Par voie de terre, la route de la soie: Chang’an: chine, actuellement Sian, vers l’ouest le long de l’Himalaya, via la perse, le croissant fertile jusqu’à la méditerranée ou jusqu’à la cote via l’Indus. Bifurcation possible vers le nord, la mer Noire et Byzance via mer d’Aral et Caspienne. Ce parcours étaient variable selon la stabilité politique et les taxes locales sur le passage des caravanes. Ces routes directes ont été mises en place pour éviter les intermédiaires: Parthes, nabatéens. Ainsi Alexandrie devint le centre principal du commerce romain des épices. Le “De re coquinaria” de Apicius, livre culinaire, cite un vaste assortiment d’épices pour des utilisations diverses: conservation, rehausser de goût des aliments, pour faciliter la digestion. -24: Rome lance une invasion contre l’Arabie pour se venger de leurs abus et mensonges sur les épices. Celle-ci échouât lamentablement. Mais en +40, Hippalus marchand grec, découvrit par la ruse et l’intelligence, une part du mensonge arabe: le cycle des moussons ce qui rend le voyage plus court et plus sûr jusqu’en Inde. Pendant cette période, des échanges commerciaux stables s’installent entre Rome et l’Inde via l’Egypte. De plus, au II siècle, la dynastie Han contrôle suffisant sur l’Asie centrale pour sécurisée la route de la soie, régularisant encore plus le commerce. A cette époque, les épices populaires à Rome sont: le poivre, le gingembre, le curcuma. Grâce aux romains, toute l’Europe prend goût aux épices. Même les Goths apprécient les épices car lors du siège des cités romaines, ils réclamèrent aux romains moult épices pour éviter le pillage de leurs villes. En 408, le siège de Rome suivit du pillage de Rome par Alaric Ier: roi wisigoth annonce la chute de l’empire romain. Dès lors, Constantinople devint le centre de l’empire d’occident, et de nouvelles routes commerciales s’ouvrirent.

En 641, la prise d’Alexandrie par les musulman mit fin au commerce entre Rome et l’Inde. Les prix des épices: s’enflammèrent dramatiquement en Europe.
Le Moyen Age: et le monopole Arabo-Italien. Après l’invasion d’Alexandrie par les arabes en 642, le commerce entre l’occident et l’orient s’amenuise. Alors les épices deviennent un luxe, et les rares importées pendant plus de 400 ans iront directement dans les palais et monastères. Les livres de comptes des monastères mentionnent: fenouil, gingembre, galanga, safran, ail, poivre, girofle. Les épices les plus rares comme le poivre servent de monnaie. “Cher comme Poivre” expression du moyen age. Pendant ce temps, les arabes ont un empire qui va de l’Espagne aux frontières chinoises milieu du VIIIème siècle. Bien qu’il n’y ai que peu de relations entre Europe catholique et Arabie musulmane, c’est la seule source d’approvisionnement en épices. Et en tant que seul fournisseur, les arabes gardent le silence sur l’origines des épices et sur les énormes bénéfices qu’ils réalisent. Un décret, datant de la fin du règne de charlemagne au début du IXème siècle, impose la culture de 70 épices et herbes dans toutes les propriétés impériales ainsi que dans les monastères. Au XIVème siècle, les épices faisaient souvent l’objet d’impôts: Les comptes de Provence levaient un impôt sur le poivre, gingembre, girofle, safran, cumin, et le sucre. Une taxe à Londres en 1305 sur l’anis, la réglisse, et le poivre à queue pour réparer le Pont de Londres.

En Europe, les seuls à profiter du commerce des épices sont les italiens avec les ports de Venise et Gènes car ils ont su conserver des rapports privilégiés avec les marchands arabes. Grâce à ces rapport, la famille Polo, et en particulier Marco Polo, visitèrent l’empire d’orient.
Marco Polo de 1254 à 1324, issue d’une famille de marchand vénitiens intéressée par l’orient, partit en 1271 pour le Cathay en Chine du nord. Il resta longtemps à la cours et au service de l’empereur mongol Kubilay Khan. Il traversa la Chine, Insulinde, l’Inde et revint en Europe en 1295. Il écrivit ses mémoires en français: Livre des merveilles du monde lors de sa captivité: Gènes ayant pris le dessus sur Venise. Ses récits attisent encore plus l’engouement de l’occident pour les épices et l’orient en général. Et pose de plus en plus le problème de la domination arabes sur ce commerce, et leur contrôle de la mer rouge, route maritime directe vers les indes.

Du XIème au XIIIème Siècle, les Croisades marquent la reprise du commerce avec l’orient, c’est une première tentative de briser monopole arabe. Les croisés et les pèlerins sont transporté par les bateaux italiens, qui rapportent de terre sainte des épices et soieries. Sur place, les croisés lèvent des impôts et rançons en poivre, muscade, etc’ D’autre par, ils échange de la laine, des habit, du fer et du bois contre des dattes, des figues, des citrons, des oranges, des amandes ainsi que des épices: poivre, muscade, cannelle, girofle, cardamome. Les négociations sont longues et beaucoup d’échanges sont nécessaire avant de quitter Alexandrie pour Lyon Nuremberg ou Bruges. En 1280 Venise prends le dessus pour plus d’un siècle. Elle devient la plaque tournante du commerce pour toute l’Europe: les épices, soieries, pierres précieuses arrivent de Chine et Inde contre de la laine, de l’or, de l’argent, du corail, et du safran. En 1453, les ottomans turques prennent Constantinople, laissant ainsi les Vénitiens seuls sur le marché des épices. Domination du Portugal et de l’Espagne. Comme la route de l’orient directe est contrôlée par les arabes, Le Prince Henri du Portugal de 1394 à 1460, dit le Navigateur, va organiser de nombreuses expéditions en contournant l’Afrique par ouest dans le but de trouver une nouvelle route maritime des épices.
1445, découverte du Cap-Vert.

Les premières expéditions vers cote occidentales de l’Afrique reviennent de l’Afrique tropicale avec du poivre de Guinée, mais après la mort du prince.
1487: Franchissement du cap de Bonne-Espérance par Bartolomeu Dias.

1498: Vasco de Gama contourne l’Afrique par le cap de Bonne-Espérance, puis rallie Monbasa et atteint directement l’inde par l’océan indien: Calicut, le 21 mai 1498 après 10 mois de voyage et aurait crie “pour le christ et les épices !”. Il séjourne plusieurs mois, d’abord les souverains locaux sont méfiants, mais très vite il est introduit au près du Zamorin de Calicut. Bien que juste avant son départ, il lui demandât si il pouvait emporter un pied de poivrier choquant le Zamorin et sa cour. Il se vit répondre philosophiquement: “vous pouvez prendre nos poivrier, mais jamais vous n’aurez nos pluies”. Il put quand même charger de nombreuses épices: cannelle, girofle, muscade, gingembre, poivre ainsi que des bijoux et surtout un message du potentat local qui se dit près à commercer avec le roi du Portugal. Il fut Accueillit comme un héros lors de son retour à Lisbonne. Au retour des explorateur, le cour du poivre chuta de 80%, ce fut un coup dur pour Venise! Ayant découvert le pays que nous étions venus chercher, comme aussi les épices et des pierres précieuses, le moment était venu de nous en retourner. Nous fîmes donc voile vers le Portugal, grandement réjouis de la bonne fortune qui nous avait permis de faire une si grande découverte. Vasco de Gama, 1498.

Les Espagnols eux aussi se lancent dans la course aux épices et à la découverte du monde, comme la route de l’orient est contrôlé par d’autres et d’après les écrits des anciens, ils se lancent à la recherche de la route de l’ouest. Ainsi en 1492, Christophe Colomb de 1451 à 1506, arrive à l’île d’Hispaniola aux Caraïbes puis peu de temps après sur le continent américain, tout en étant persuadé d’avoir trouvé l’extrémité de la chine. Son premier voyage était composée de 3 navires qui atteignirent en 69 jours de navigation les Bahamas, Cuba et Haïti. Il fit en tout 5 expéditions vers ce nouveau monde. Il fut le premier européen à goûter au piment qu’il nomma ‘poivre rouge’, introduisant ainsi une confusion règne encore de nos jours. Il découvrit aussi: le tabac, l’igname, le piment de la Jamaïque, la vanille, la pomme de terre, le chocolat, l’arachide, la dinde. 1500, Cabral au Portugal, sur les traces de Gama, découvre le Brésil, dont il revient avec une profusion d’épices. Ainsi le monopole Vénitien est complètement rompu, provoquant une grande variabilité des prix. 1504, Manuel 1ier impose un prix fixe pour le poivre.

1506, le marche des épices de Lisbonne passe sous contrôle de la couronne portugaise. 1510, Installation des portugais à Goa et Ceylan après un affrontement contre des arabes qui dominaient le marché sur l’océan Indien. Les portugais se lancent dans exploitation des forets de cannelle, et installent d’un monopole pour plus d’un siècle. Puis Ils se s’étendent vers l’est: en 1511, Malacca sur la cote occidentale de la péninsule malaise, proche des Moluques et de Banda.

1512, les bandas tombe part la ruse, muscade. Pendant une soixantaine d’année, les portugais placent des comptoirs comme ils veulent : Ceylan, en inde: Goa, Calicut, Cochin, Malacca, Philippines, Moluques, Macao, îles de la sonde, les autres pays: France, Angleterre, grignotent les reste grâce à des corsaires comme Drake ou Ango,plus de 300 bateaux portugais pris. Les Espagnols se lance avec Fernand Cortez à la conquête du Mexique en 1519 pour l’or des Incas et les épices. Magellan contourne les Amériques par le sud passe le détroit de Magellan en octobre 1520. Puis en 1522, Il découvre les Moluques faisant éclater la rivalité entre l’Espagne et Portugal. Il meurt aux Philippines, S.del Cano ramena l’expédition en Europe. En 1545, le Mary Rose, bateau anglais, coule avec son équipage. 5 siècles plus tard, il est redécouvert et chaque marin avait conservé sur lui un sac contenant des grains de poivre. Prouvant ainsi la valeur, pour l’époque, des épices. En 1580, le Portugal passe sous la couronne espagnole. Les espagnols vont appliquer la politique que les portugais.

Leurs représentants locaux payent un tribut annuel à la couronne qui les autorise à faire du commerce pour leurs propre compte. Il eut plusieurs tentative de l’état de réduire et contrôler le commerce local en imposant des tarifs fixes et en prélevant une partie des épices vendus. Mais il avait de grandes difficultés a faire respecter les lois; éloignement de la couronne, distance entre les comptoirs,. Donc le commerce privé reste florissant; espagnol, portugais ainsi que asiatique. Le commerce local est basé sur le troc: aux îles Banda, la coutume est d’échanger les épices contre de la nourriture et des vêtements. Les marchands maintiennent artificiellement le court de la fleur de muscade 7 fois au dessus de la noix de muscade. Les Hollandais et le VOC:
De 1500 à 1560, les Hollandais contrôle le commerce des épices pour tous le nord de l’Europe, et cela avec l’accord des portugais. Mais en 1568, Philipe II d’Espagne envahit les pays bas.

En 1583, les Hollandais arrivent à déloger les espagnols des provinces calvinistes du nord mais pas des provinces septentrionales catholiques.

En 1588, la défaite espagnole permet aux hollandais de lancer des expéditions sur les cote africaines. Grâce à Linschoten qui embarque sur bateau portugais et ramène les cartes des routes secrètes. Dès 1595, les marchands d’Amsterdam financent une expéditions aux indes. Il reviennent avec une cargaison impressionnante: 254 sacs de poivre, 45 tonnes de muscade, 30 ballots de fleur de muscade. Ce fut le début de la ruée vers l’est, déclenchant une rivalité entre les divers marchands hollandais. Aux Indes, les hollandais prennent le dessus par la ruse: ils se présentent comme de pacifiques marchands et gagnent, ainsi, la confiance des locaux. De plus comme les hollandais étaient de plus performants marins que les portugais, et comme les princes locaux désiraient se libérer de la pression des portugais; espagnols, les hollandais n’eurent aucun problème à s’imposer aux indes, mais les populations locales durent vite le regretter. En 1602, le VOC: Vereenigde Oost-Indische Compagnie; Compagnies unifiée des indes orientales, est fondé pour limiter les querelles entre marchands: c’est un regroupement des marchant hollandais qui permet de partager les frais, risques et bénéfices du commerce des épices. Le VOC se voit attribuer d’importants pouvoirs comme le droit de guerroyer avec le Portugal et l’Espagne aux indes, mais cela à ses frais. Grâce au VOC, l’empire colonial hollandais et le monopole hollandais du commerce des épices fut créé. Mais dès lors, comme ils sont en bonne position à Colombo, java, et à l’approche des Moluques; ils abandonnent leurs manières pacifiques et prennent ainsi Bornéo, les Célèbes et les Moluques. Dans la période 1600-1650, les hollandais chassent les portugais de Ceylan, des Moluques, des îles Banda. Ils forment un blocus autour de Malacca, qui tomberas en 1641, portant un coup décisif aux portugais, et se basent à Batavia, actuellement Djakarta sur île de Java. Dès lors, les prix furent fixés par le VOC et le real d’argent; monnaie espagnole, imposée comme devise pour casser le système du troc traditionnel. Ils forcèrent ainsi les indigènes à acheter des aliments et des vêtements de mauvaise qualité auprès de la compagnie. Ils luttèrent pour rompre les activités commerciales entre la Chine et le Portugal ou l’Angleterre, en allant jusqu’à des actes de pirateries. A cette époque, toute l’Europe sait que les arabes faisaient d’immenses bénéfices sur la majorité des épices comme la cannelle, cardamome, poivre qui poussent à profusion dans toute l’Asie. Par contre, les cours de la muscade et de la girofle restent élevés car ces épices ne poussent que sur les quelques îles de l’archipel des Moluques. Les hollandais qui l’ont bien compris limitent les îles productrices pour garder les cours au plus haut. Ainsi, ils arrachent les muscadier et girofliers passant de 7 îles productrices à trois seulement: Amboine, Ternate et Banda dans les Moluques. Ils éliment les réticences des indigènes en les remplaçant par des colons, la population des Moluques passe de 15 000 à 600 en 15 ans. Les cargaisons sont transportées jusqu’à Batavia. En 1620, ils brûlèrent, libérant d’éc’urantes vapeurs, des quantités impressionnantes d’épices dans les rues d’Amsterdam, et en Indonésie pour maintenir le cours des épices en Europe. En 1664, Ceylan est abandonnée au hollandais. Etrangement, Il n’est pas évidant que le maintient par la force du monopole des épices fut bénéfique pour la hollande; au XVIII, ils etaient fortement déficitaires.

La France, l’Angleterre et les autres dans la course aux épices. Les anglais dans la course aux épices.

Pendant que la Hollande et le Portugal se dispute les Indes, les anglais commencent à se pencher sur le problème.
En 1600, une charte est accordée à une société anglaise pour aller aux indes, en neuf ans elle envoie 14 navires pour 5 expéditions : c’est a dire ce que font les hollandais tous les deux ans.

En 1609, Jacques 1ier accorde une nouvelle charte aux anglais donnant le monopole du commerce anglais avec l’orient. Mais, finalement, les anglais sont forcé de quitter l’archipel des épices pour Macassar. Ils arrivent à maintenir leurs activités commerciales pendant 60 ans malgré une lutte incessante contre les hollandais.
En 1682, les anglais sont repoussés à ouest de l’archipel indonésien. Bien que les hollandais n’en aient plus pour longtemps. La compagnie française des indes orientales. Aux cours du XVII plusieurs compagnies sont formées: la Compagnie des Moluques, la société de l’Orient et de Madagascar, la Compagnie des Indes Orientales. Mais les échecs furent nombreux: Madagascar, Ceylan, Bangkok, Il eut quand même quelques succès: l’Ile Bourbon à la réunion, ainsi que deux comptoirs indiens: Pondichéry et Chandernagor. En 1654, les français s’installent aux indes, avec la création par Colbert de la Compagnie Française des Indes orientales avec comme port d’attache: l’Orient, et Pondichéry comme siège indien. De 1693 à 1699, occupation de pondichery par les hollandais.
En 1715, Mauritius: la future île de France, passe en mains françaises.

Pierre Poivre et les épices
1719, naissance de P.Poivre, fils d’un merciers lyonnais. Il était destiné à une carrière de missionnaire. Mais en 1745, un boulet anglais lui arrache l’avant bras droit, mettant fin à ses projets religieux au profit de sa nouvelle passion née en Asie: la botanique. Il découvre la richesse des épices à Batavia. De retour au pays, il fait tout pour repartir, là-bas.

En 1749, iL part en mission commerciale en Cochinchine, puis passe 2 ans à manille ou il se fournit 20 noix de muscade non traités, et les emmènes à l’îles de France au nez et a la barbe des hollandais. Ou il les confit au botaniste en chef de la colonie Aublet, qui cultive canneliers et poivriers, pour les cultiver car il est pressé de partir a la chasse aux clous de girofle. Ce dernier échouera par malveillance. P.Poivre rentreras avec quelques pieds de muscadier et fruits de giroflier, que Aublet laisseras périr de jalousie en reportant la faute sur P.Poivre. Abattu, il rentre à Lyon en 1757. En 1767, P.Poivre est promut par Choiseul: ministre des affaires étrangères de Louis XV, intendant des îles de France et de Bourbon. Basé aux Pamplemousses dans les Iles Maurices, il acclimate de nombreuses plantes et envoie chercher des pieds et graines de muscade et girofle; il n’y va pas lui même car il est marie et père. Plusieurs expéditions seront nécessaire: l’Utile frégate disparue à Timor, le Vigilant et enfin en 1769 l’Etoile du Matin, qui grâce à deux traîtres hollandais. Provost et Etcheverry ramène à P.Poivre girofliers et muscadiers. D’ou une culture dans les colonies françaises des tropiques Seychelles, Réunion, Madagascar, Antilles de ces épices rares.
Les autres pays: En 1795, les anglais plantent des giroflier à Penang.

A la fin XVIIIème siècle, les anglais mettent la main sur l’Inde et Ceylan, et prennent la domination du marché des épices, alors que les cours sont en pleine chute. Le XVIIIème siècle voit aussi l’entrée des Etats-Unis dans la courses aux épices. Les navires mettent le cap sur l’orient, avec tabac, et aliment à troquer contre thé, café, et épices. Au XIXème siècle, les épices se cultivent partout, c’est la fin des monopoles et des prix exorbitants des épices.

AMONE – SAVOIR ACHETER

Famille des zingibéracées comme le gingembre. Climat: chaud et humide. Culture vivace. Sol en altitude de 800 à 1500m. La température idéale est de 22° C et pour conserver ses racines mouillées, il suffit de quelques mètres de pluie par année. Hauteur 2 à 3 mètres. Ce sont les Normands qui introduisirent la cardamome en Angleterre au XIe siècle. Même si la cardamome a pénétré en Europe quelques centaines d’années avant notre ère, il faut attendre le XVIIe siècle pour que la cardamome soit importée de façon régulière. Ceci correspond à l’introduction d’un mode. Elle pousse à l’état sauvage dans les forêts situées à une altitude de 800 à 1500 mètres. Son habitat privilégié est l’Inde du Sud-Ouest, les montagnes du Ghat de la côte de Malabar incluant les collines de Cardamome plus les îles du Sri Lanka. D’autres variétés poussent au Guatemala et au El Salvador.
Ses feuilles lancéolées sont d’un beau vert brillant. Durant plus d’un an, l’arbre de cardamome porte des fleurs d’un blanc verdâtre dont le centre est teinté de bleu. Elles poussent près du sol et facilitent ainsi la cueillette des capsules. Ses graines sont noires, vertes ou blanches. La cardamome originale vient de Malabar et de Ceylan.

Elettaria cardamomum. Cette épice était connue et appréciée par les égyptiens de l’Antiquité, puis par les grecs et les romains. Elle arrivera jusqu’en Europe par les pistes des caravanes et sera après le safran et la vanille, une des épices les plus chères. Les courageux explorateurs arabes devaient faire très vite pour grappiller quelques fragments de cannelle provenant des nids car les oiseaux ne restaient pas dupes longtemps.

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