VIN DE CHEVERNY – AOC
Cheverny et Cour-Cheverny, devenus AOC en 1993, désignent 400 ha plantés sur les sols siliceux de 24 communes.
Cour-Cheverny, qui compte pour 60 ha dans ce total, est fourni par 11 communes.
Il s’agit exclusivement de blanc, issu du seul romorantin. Ce cépage serait originaire de Bourgogne, le donnery aujourd’hui disparu.
Acide et coupant dans sa jeunesse, le vin devient délicat et très plaisant au fil des ans.
Lorsqu’il est issu de vieilles vignes à faible rendement, le Cour-Cheverny peut être de très bonne garde.
En Cheverny, les blancs sont issus de chenin blanc, arbois ou menu pineau, chardonnay, sauvignon, et romorantin.
Les rouges proviennent de gamay noir, cabernets, pinot noir, côt, et une tolérance autorise 15% de gamay teinturier de Chaudenay.
Mais le pinot noir est le plus populaire ici.
Adresse :
Michel et Jocelyne Gendrier, Les Huards, Cour-Cheverny. Voir leur Cheverny (le 92 était à 22F), et surtout leur Cuvée François 1er issue de vieilles vignes en Cour-Cheverny.
Côtes du Forez, à base de gamay, est devenu AOC le 4 novembre 1999.
Pour obtenir le label, le syndicat a dû s’engager à limiter la zone de production à 17 communes, contre 21 auparavant.
La surface exploitée, qui s’étend de Montbrison à Boën-sur-Lignon, est de 200 hectares à une altitude moyenne de 500 mètres.
Syndicat des producteurs de vins AOC : Cheverny AOC : Cour-Cheverny
14, avenue de Vendôme – 41018 Blois Cedex – Tél.: 02 54 55 20 00
L’authenticité d’un terroir? Au coeur du pays des Châteaux, venez découvrir l’AOC Cheverny / Cour-Cheverny – Crémant de Loir.
VIN DE CHEVERNY – HISTOIRE
La légende dorée date la création du vignoble de Cheverny, au début du règne de François Ier, à l’époque où celui-ci commence à déposer des permis de construire pour ses châteaux Renaissance au fil de la Loire.
D’abord intéressé par Romorantin, François aurait fait venir 80 000 ceps certifiés bourguignons d’origine sur le site du futur chantier.
Quand il opta finalement pour Chambord, les pieds de vigne auraient suivi. C’était en 1519, l’année de la mort à Amboise de Léonard de Vinci.
C’est évidemment plus valorisant d’être né au siècle d’Erasme, de Thomas More, de Ronsard ou de Léonard que sous la rude protection d’Attila.
Mais il est fort probable que, le long des bords de Loire, les vignobles existaient bien avant 1519.
Avec un moyen de transport tel que le grand fleuve tranquille, et pour ce que nous savons de l’activité commerciale autour du vin, qui régnait dès le début du Moyen Age à Orléans, Tours, Angers, il est certain que Blois ne devait pas être en reste.
Le vignoble s’étend d’ailleurs en demi-cercle autour de la ville, qui en était le débouché naturel.
On peut imaginer les quais chargés de barriques en attente de partir pour Nantes ou quelque autre port breton. Plus sûrement, l’arrivée de François Ier a sans doute dopé l’activité viticole.
A l’époque, on n’imaginait pas une grande abbaye, une maison noble et encore plus royale sans ses vignes et son vin, qui témoignaient de la qualité de l’hôte et de son accueil.
Quant aux mystérieux ceps importés de Bourgogne, ils se sont tellement bien fondus dans le paysage, au gré des gels, des greffages, des replantations, qu’ils sont devenus de vrais autochtones.
Ils ont d’ailleurs pris le nom de leur premier terroir d’adoption : romorantin.
Cheverny, en réalité, ce sont deux appellations.
La première (cheverny) produit du rouge et du blanc.
La seconde, cour-cheverny, qui ne couvre qu’une cinquantaine d’hectares, est uniquement consacrée au blanc issu du mystérieux romorantin.
Un vin qui n’a rien de bourguignon et ne ressemble d’ailleurs à aucun autre, sinon, par certains arômes, à quelques rieslings alsaciens.
Un grand blanc, unique et très séduisant, vinifié le plus souvent en sec mais avec parfois quelques sucres résiduels, car il supporte bien la surmaturité.
Et aussi le vieillissement. Il a une durée de vie considérable et certains arômes, comme le miel de sapin, n’apparaissent qu’au bout de quelques années, raconte le vigneron Philippe Tessier.
En appellation cheverny, les vins sont moins complexes. D’un côté des blancs vifs, rafraîchissants, composés pour une bonne part de sauvignon.
De l’autre, des rouges qui s’améliorent plus vite que la législation.
François Cazin, président de l’AOC, nous explique :
L’appellation est récente : 1992. Cela a été une étape importante pour donner de la cohérence à notre travail. Sur les blancs, on est bien.
En revanche, en rouge, c’est encore chaotique. Le décret d’AOC a fixé un seuil maximal de 60 % de pinot noir.
On voudrait monter à 85 %, en gardant le gamay comme complément pour ses arômes, et un peu de cabernet-franc et de cot pour la structure.
Le pinot noir bourguignon est d’implantation ancienne ici, comme dans d’autres contrées où coule la Loire Sancerre, notamment.
Il a souvent été concurrencé, voire chassé par le gamay, autrefois plus productif et séduisant aisément un public non initié.
L’heure n’est plus au rendement, ici comme partout ailleurs dans le vignoble français : il est normal que le pinot fasse son retour.
Mais, si la législation peut changer et le décret d’appellation être revu à la hausse, il est un danger pour le vignoble plus difficilement maîtrisable : le pavillon.
On a un vignoble éparpillé. Cela offre moins de résistance à la croissance urbaine, confie Daniel Tévenot, vigneron à Candé-sur-Beuvron.
Le paysage est par endroits un peu mité par le pavillonnaire.
Les gens qui travaillent à Blois achètent des parcelles et font construire, et tant pis si c’est sur des zones classées en AOC.
Une affaire que n’aurait certainement pas acceptée le bon roi François, protecteur des arts et des lettres, mais pas des pavillons
Emmanuel Delaille, 34 ans, Domaine du Salvard.
On vend beaucoup à l’export. En France, trop de gens croient tout connaître et vous donnent des leçons.
A l’étranger, les professionnels disent : c’est bon ou ce n’est pas bon.
Il n’y a pas de frontière quand on est à l’extérieur : seul le vin compte.
En France, c’est très sectaire : on n’est jamais invité à Château-Margaux, alors que chez Mondavi, oui.
Philippe Tessier, 47 ans.
La vigne, ce n’était pas la révélation. La passion est venue après. Ici, on faisait de la polyculture.
La grande fierté, c’était les asperges. Les vaches faisaient du lait et du fumier, et le fumier allait dans les asperges.
La vigne était une activité comme une autre. Mon père a 80 ans, il est toujours dans les vignes. La plante l’intéresse plus que le vin.
Il était peu amateur, mais en revanche un cep qui a un problème, il va le voir au premier coup d’oeil.
61 vins dégustés à l’aveugle
* Moins de 7 euro
CHEVERNY ROUGE
15,5 – Domaine de Veilloux 2002, Michel Quenioux41120 Fougères-sur-Bièvre 02.54.20.22.74.
Argilo. Framboise, note vanillée, bouche vive, élégante, bonne matière ronde et soyeuse, fruité, fin, bien élégant avec de la tenue. 9,80 euro.
* 14,5 – Les Veilleurs. Nez fermé, qui s’ouvre à l’aération, joli fruit en bouche, frais, fringant, vif. Demande une année d’attente. 6,30 euro.
* 15 – Michel et Christophe Badin 2003
L’Aubras 41120 Cormeray 02.54.44.32.98.
Nez très aromatique marqué par le fruité du gamay, bouche nette, élégante, assez dense, bien structurée. 3,25 euro (20 euro en bag-in-box).
14,5 – Domaine des Huards 2002, Jocelyne et Michel Gendrier41700 Cour-Cheverny02.54.79.97.90.
Cuvée Jean-François Deniau. Nez de pâtisserie, fruits rouges, bouche vive, équilibrée, structurée, joli fruit, griotte, bien équilibré, des petits côtés bourguignons par le fruité et la qualité des tanins. 7,45 euro.
* 14 – Pascal Bellier 2002, 41350 Vineuil02.54.20.64.31.
Nez épicé, toasté, léger, tendre en bouche, élégant, plus en fruit qu’en densité. 5 euro.
* 14 – Le Petit Chambord 2003, François Cazin41700 Cheverny02.54.79.93.75.
Nez vif, griotte, groseille, bouche nerveuse, bien parfumée, déjà agréable. 5,05 euro.
13,5 – Domaine du Moulin 2003, Hervé Villemade41120 Cellettes02.54.70.41.76.
Les Ardilles. Epicé, gelée de groseille, bien parfumé, bouche avec des notes grillées, torréfiées ; un peu de gras, bien fait. 9,50 euro.
* 13,5 – Domaine Le Portail 2002
Michel Cadoux, 41700 Cheverny02.54.79.91.25.
Réserve. Fruits rouges, framboise, bouche ronde, un peu tannique, assez épicée en finale. 5,40 euro.
CHEVERNY BLANC
* 15,5 – Clos du Tue-Boeuf 2003,41120 Les Montils02.54.44.05.16.
Les Carteries. Epices, pamplemousse, bouche riche, des saveurs de vendanges tardives accompagnent une certaine sucrosité, fruits à noyau, gras, ample, délicieux. 5,90 euro.
15 – Domaine du Salvard 2002, Emmanuel Delaille41120 Fougères-sur-Bièvre 02.54.20.28.21.
L’Héritière. Nez litchi, marqué sauvignon mûr, note mirabelle en bouche, gras, plein, riche, savoureux, bien équilibré. 13 euro.
* 14,5 – Domaine du Salvard 2003
Cuvée Domaine. Pomme verte, floral, bouche vive, des notes clémentine, pointe de perlant, agréable aujourd’hui. 5,40 euro.
14,5 – Domaine de Veilloux 2001, Michel Quenioux41120 Fougères- sur-Bièvre02.54.20.22.74.
Argilo. Pain d’épice, vif en bouche, note beurrée sans doute due à la barrique qui valorise une certaine minéralité. Vin original et complexe. 10 euro.
* 14 – Pascal Bellier 2003,41350 Vineuil02.54.20.64.31.
Nez floral, bien typé sauvignon, frais, net en bouche, désaltérant. Bon vin de copains pas snobs. 5 euro.
* 14 – Domaine du Moulin 2003, Hervé Villemade41120 Cellettes02.54.70.41.76.
Floral, citron, pamplemousse, touche vanillée, bouche puissante, note de sucrosité, du gras, bien équilibré. Vin moderne bien travaillé. 5 euro.
* 14 – Les Vignerons de Mont-près- Chambord 2003, 41250 Mont-près- Chambord02.54.70.71.15.
Fermé, s’ouvre à l’aération (mise en bouteille récente), gras en bouche, épicé, assez puissant, bien aromatique. 3,70 euro.
* 13,5 – Daniel Tévenot 2003, Madon 41120 Candé-sur-Beuvron02.54.79.44.24.
Vieilles Vignes. Fermé, note florale, bouche puissante, structurée. Vin qui demande une année d’attente. 4 euro.
COUR-CHEVERNY
* 17 – Philippe Tessier 2002,La Rue Colin 41700 Cheverny02.54.44.23.82
.
La Porte dorée. Caramel blond, terre mouillée, cèdre, nez complexe, envoûtant, bouche épicée, délicate, d’une grande élégance, vin vif, complet, un brin mystérieux. 6,80 euro.
* 15 – Les Sables. Nez banane sèche, sec en bouche, vif, long, encore brut de fonderie mais prometteur. 6 euro.
* 16,5 – Domaine de la Desoucherie 2002, Christian Tessier et Fils41700 Cour-Cheverny02.54.79.90.08.
Tarte à l’abricot, pâte feuilletée, beurre, poivre blanc, bouche épicée, du gras, beaucoup d’allure, finale relevée, épicée. Fraîcheur et densité. 6,40 euro.
* 16 – Les Vignerons de Mont-près- Chambord 2002
Les Gabares. Nez eucalyptus, bouche légèrement résinée, puissante, dense, complexe par ses saveurs, pointe de sucrosité, très longue. 5,60 euro.
* 15,5 – Benoît Daridan 2002, Cellier de la Marigonnerie 41700 Cour-Cheverny02.54.79.94.53
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Vieilles Vignes. Nez fermé, des arômes qui rappellent les rieslings, plein, gras, épicé, élégant, complexe, beaucoup de saveurs, long. 6 euro.
14,5 – Le Petit Chambord 2002, François Cazin41700 Cheverny02.54.79.93.75.
Epices, pamplemousse, lierre, bouche vive, élégante, citronnée, belle complexité aromatique. Vin qui demande à vieillir. Sera en vente en 2005. A titre indicatif, le 2001 est à 14 euro.
* 14 – Domaine de la Gaudronnière 2002, 41120 Cellettes02.54.70.40.41.
Nez grillé, torréfié, bouche aux saveurs de miel, cannelle, du gras, une douce sucrosité, des notes de banane sèche en finale. 6,78 euro.
14 – Domaine de Montcy 2002, R. et S. SimonLa Porte dorée 41700 Cheverny02.54.44.20.00.
Pêche blanche, eucalyptus, bouche vive, élégante, un peu fermée à ce stade. 7,20 euro.
Fiche signalétique
Vin rouge et blanc.
SURFACE : 450 hectares de vignes en production (environ) pour cheverny, et 50 hectares pour cour-cheverny.
SITUATION : sur la rive gauche de la Loire, à hauteur de Blois et Chambord.
SOLS : on distingue trois zones : la partie ouest autour de Fougères-sur-Bièvre, Sambin, Les Montils… sols sablo-argileux, humidité en profondeur de la Loire, qui donnent des vins aromatiques et frais.
De Candé-sur-Beuvron à Muides-sur-Loire, sur une large bande qui borde la Loire, des coteaux rocailleux et sableux, du calcaire en profondeur qui affleure par endroits et des argiles à meulière.
Sur le plateau en arrière de Cormeray, à Mont-près-Chambord, des sols plus profonds, la roche calcaire est à 2 ou 3 mètres sous des argiles épaisses et des cailloux en surface.
Quand on s’approche de la Sologne, ces sols deviennent plus maigres, du côté de Cour-Cheverny, avec des présences plus importantes de sables en surface.
C’est favorable au pinot noir et au romorantin.
CÉPAGE :
– en rouge, pinot noir, gamay, cot, cabernet-franc.
– En blanc, sauvignon pour 60 à 85 %, et en complément chardonnay, chenin, menu pineau appelé aussi arbois.
Pour l’appellation cour-cheverny, un seul et unique cépage blanc : le romorantin.
MILLÉSIMES
2003 : canicule comme on le sait. Ici, la baisse des acidités due aux fortes chaleurs n’est pas un problème. Les vins ont gagné en gras, en souplesse, parfois en alcool.
2002 : les vignerons ont eu très peur fin août : après un été pas très reluisant, de petits foyers de pourriture commençaient à se développer. Le soleil de septembre a stoppé la manoeuvre, les raisins se sont concentrés. Au final, moins de volume que prévu, mais une belle qualité dans les deux couleurs.
BON USAGE :
pour le cheverny blanc, pas de problème, c’est un vin d’apéritif à servir frais, accompagné par exemple de fromage de chèvre.
Les rouges sont des vins sans prétention, de plaisir immédiat, pour les grillades, la viande rouge, une volaille rôtie.
Les cour-cherverny méritent la réflexion. On les recom- mande classiquement avec les poissons, sandre ou brochet en crème, mais ils ont sans aucun doute une réelle aptitude à se valoriser avec les épices.
On n’hésitera donc pas à les servir à 12 °C quand ils ont 3 ou 5 ans sur du tartare de thon bien relevé, ou de la cuisine asiatiquLde Cheverny fut bâti sur ordre de Philippe Hurault, fils de Philippe, lui-même ancien chancelier du roi Henri IV.
Qualifié de palais enchanté par la Grande Mademoiselle, la Montpensier, il est connu dans le monde entier même par ceux qui n’ont jamais fait le déplacement.
C’est en effet Cheverny qui eut le privilège de servir à Hergé de modèle certes raccourci de ses deux ailes à l’encore plus célèbre château de Moulinsart.
AOC Cheverny et Cour-Cheverny, des atouts Royaux
En décidant de « vivre en AOC », les jeunes vignerons de l’appellation Cheverny et Cour-Cheverny ont pris sur l’avenir un pari à la mesure de leurs exigences.
Aujourd’hui, le niveau qualitatif de la production est à la hauteur de leurs espérances.
Nouvelle-venue dans la grande famille des appellations de France, l’AOC Cheverny portée sur les fonds baptismaux en 1993, peut néanmoins s’enorgueillir de glorieux ancêtres.
Implanté dès le Moyen-Age, le vignoble qui s’étire entre Loire et Sologne suscita l’intérêt de François ler qui, audacieux en matière de viticulture, dotait toutes ses propriétés de clos de vigne.
Il décida un beau jour que son vin serait désormais produit autour du palais qu’il chargea Léonard de Vinci de lui construire à Romorantin.
Ainsi, en 1519, par décision royale, 80 000 pieds de vigne furent acheminés de Bourgogne pour y être plantés.
C’est finalement à Chambord que François ler se fera bâtir une demeure digne de son rayonnement, mais les pieds de vigne, quant à eux, prospérèrent à travers leur nouveau terroir comme destinés à rejoindre leur royal maître.
Au fil du temps, ce cépage s’adapta si bien au terrain qu’il en perdra son nom d’origine pour devenir le Romorantin, disputant le territoire à ses illustres dînés, Chardonnay et Pinot (Auvernats blancs et Noir), Sauvignon (Surin) et marquant ainsi définitivement l’histoire du vignoble.
Aujourd’hui, ce cépage que l’on ne trouve dans nulle autre contrée, constitue une véritable appellation au coeur de l’appellation.
Vin original aux quantités limitées, le Cour-Cheverny est très prisé par les amateurs de crus rares.
Niché au coeur du Val de Loire, le vignoble de Cheverny partage son prestigieux territoire avec des châteaux aux noms évocateurs de gloireetd’opulence:
Blois, Chambord, Cheverny, Beauregard, Villesavin, Fougères, Troussay…
Le charme de l’environnement semble affirmer le caractère de ce vignoble réduit mais actif et structuré qui a su se forger une identité et définir ses critères de production en toute indépendance.
Très actif, le vignoble de Cheverny qui commerce dès le XlVème siècle, va établir sa réputation par la primauté de ses blancs et assurer son développement et celui de ses exportations au cours des siècles.
L’appellation produit des vins blancs et rouges fins et fruités, recherchés pour leurs qualités en phase avec notre époque : des vins tendres, conviviaux, sans excès.