BIGARADE – HISTOIRE
L’histoire de l’orange nous fait remonter à l’orange amère, la bigarade, qui fut en fait la première orange, et le second agrume à être introduit en Europe, après le Cédrat au XIème siècle.
Mais si l’on fait abstraction de l’orange amère, on peut distinguer trois grandes espèces qui ne sont en fait que des groupes artificiels : les navels, les sanguines aigre-douces à la chair rouge sang, et les méditerranéennes comme la juteuse Valence, la savoureuse Maltaise, l’ovoïde Jaffa…
En général, un peu d’altitude de 700 à 900 m, réussit bien aux oranges, car un climat trop chaud leur vaut parfois une peau grosse et décolorée. En fait, la chlorophylle contenue dans la peau de l’orange ne se décolore qu’à une certaine fraicheur de température. Quand il fait chaud, elle masque les pigments jaunes et orange qui se développent lorsque le fruit mûrit. Ce phénomène explique que des oranges restent vertes sous les tropiques.
BIGARADE – VERTUS
L’écorce de bigarade fait partie des traditionnels fruits confits. La bigarade sert de base à la fabrication de l’eau de fleur d’oranger. L’huile essentielle est utilisée en pâtisserie, en confiserie et dans l’industrie des liqueurs. Elle est originaire de l’Asie du Sud-est ou de L’Europe, On l’utilise en Aromathérapie, Cosmétologie, Parfumerie.
Le Petit grain est le nom donné aux huiles essentielles extraites par distillation des feuilles d’oranger, de citronnier et de mandarinier. L’arbre donne trois huiles essentielles : orange, néroli et petit grain.
Le Petit grain est un calmant du système nerveux sympathique, régulateur cardiaque, digestif et antiseptique. C’est un excellent relaxant. Le Petit grain s’utilise dans les eaux de Cologne. Il a une odeur fleurie, hespéridée, sèche.
Il sert en massage vertébral 5 à 20 gouttes d’huiles essentielles ou en soins du visage. Il est très indiqué en cas d’acné et de peau irritée. Il est à utiliser en massage avec une huile végétale.