DOMAINE DU TERRIER – HISTOIRE
Une réputation Royale
Pierre-Yves Bégouin n’est pas un éleveur de Cognac comme les autres. Il se différencie de ses collègues par une personnalité hors du commun. C’est un homme du terroir, de son terroir, le même qui l’a vu naître, qui l’a vu grandir. C’est au pied de ses vignes qu’il a fait ses premières chutes, ses premières courses. Il ne l’a pas oublié. C’est un véritable amour qu’il porte à ses hectares de vignes qu’il soigne comme le ferait une mère pour son enfant. Cet amour, elle le ressent et lui rend un cognac élevé comme le faisait son père au rang des meilleurs. La réputation de la maison avait grandi, elle avait dépassé les limites du département de la Charente, puis de la France pour aller jusqu’aux aux oreilles de Sa Majesté la Reine mère à Londres.
Aussi, au cours d’un de ses voyages qu’elle affectionnait, elle rendit visite au père de notre ami qui l’a reçue, avec tous les honneurs dus à son rang. Elle visita ses chais, sa maison et c’est avec fierté mais discrétion qu’il rappelle le grand moment ou Monsieur Bégouin Père remis à Sa Majesté la Reine Mère 6 bouteilles de son année de naissance. Il en faut parfois moins pour lancer une maison, on peut dire que, vu la qualité du produit cet honneur était mérité. Pierre-Yves avec le même courage, a continué d’améliorer sa maison et il fait désormais partie des grands de la petite champagne. C’est le nom du terroir ou son ses vignes et son château.
DOMAINE DU TERRIER – VERTUS
En détail…A l’origine, une région, un vignoble, un mode de vinification
Quand vigilance rime avec excellence
C’est depuis plus d’un siècle qu’avec l’aide de l’Etat Français les professionnels du Cognac ont défini une véritable ligne de conduite pour que, depuis sa production jusqu’à sa commercialisation, l’identité et la spécificité du produit soient préservées. Qui ne respecterait pas les réglementations en vigueur se verrait refuser le droit d’utiliser le nom d’Appellation d’Origine Contrôlée “Cognac”.
L’aire de production du Cognac a été délimitée par décret. Elle s’étend au département de la Charente-Maritime, à une grande partie de la Charente et à quelques communes des Deux-Sèvres et de la Dordogne. Le raisin récolté pour élaborer le Cognac est composé exclusivement de cépages blancs énumérés par décret (2).Pour l’emploi des Appellations sous-régionales, les limites suivantes sont à respecter. * à titre principal, 90% de l’encépagement: Ugni Blanc, Folle Blanche, Colombard.
* à titre d’appoint 10% au maximum: Blanc Ramé Meslier Saint-François, Jurançon, Montils, Sémillon, Sélect.
La vinification est naturelle et impose les interdictions suivantes (2) :
* interdiction de sucrage.
* interdiction, pour le pressurage, de la vis d’Archimède (pressoir continu).
Une distillation en deux temps
La distillation du Cognac s’effectue selon une méthode spécifique traditionnelle en deux temps (2) :
* le procédé charentais par “brouillis” et repasse, pour lequel est exigé l’emploi de l’alambic charentais entièrement en cuivre pur d’une capacité totale pour la repasse non supérieure à 30 hl dont 25 de charge.
* titre alcoométrique maximum de distillation : 72 % vol.
* distillation au plus tard le 31 mars de l’année qui suit celle de la récolte.
L’art de bien vieillir: En matière de stockage et de vieillissement, la réglementation est la suivante :
* vieillissement uniquement en chai dit “Jaune d’Or” (4), réservé au Cognac et séparé par la voie publique de tout local renfermant des spiritueux de toute autre origine, ce qui ouvre droit aux titres de mouvement dit “Jaune d’Or” créés par la loi.
* exclusivement en fûts de chêne du Limousin ou du Tronçais selon les usages.
* comptabilisation et contrôles des âges par le Bureau National Interprofessionnel du Cognac. (5)
* minimum de vieillissement des Cognacs commercialisables : compte 2 environ 30 mois.
Un nom bien mérité
Pour être commercialisé, le Cognac doit avoir un titre alcoométrique minimum réel de 40 % vol, lors de la vente aux consommateurs,en France ou à l’étranger (2). La dénomination de vente du Cognac doit également être conforme à la réglementation interprofessionnelle (6) fixant l’âge minimum des Cognacs utilisés dans les assemblages traditionnels correspondant à chaque type de qualité.
(1) Décret du 1er mai 1909 modifié.
(2) Décret du 15 mai 1936 modifié.
(3) Décret du 13 janvier 1938 modifié.
(4) Loi du 4 août 1929 et Article 474 du Code Général des Impôts.
(5) Arrêté du 20 février 1946.
(6) Décision du 23 août 1983 du commissaire du gouvernement près le B.N.I.C.
DOMAINE DU TERRIER – SAVOIR ACHETER
Toute la gamme de grands Cognac élevés depuis longtemps par le Domaine vous sont proposés. Ils sont la garantie d’un travail bien fait, d’une vinification et d’une distillation qui sont le fruit d’une grande expérience et d’une connaissance totale du produit. Le procédé de distillation n’a pas changé, il a fait ses preuves. C’est la double chauffe, dans le vieil alambic traditionnel dit à repasse, en forme d’oignon, déjà utilisé au debut du XVII° siècle. La première chauffe permet d’obtenir un distillat appelé brouillis titrant en volume 30%. La seconde dite de bonne chauffe, donne naissance au cognac. C’est maintenant que l’élevage du cognac commence et que le savoir faire fera la différence. Au cours de la distillation les produits de tête ou de queue auront été écartés. On ne gardera que le coeur de la distillation. C’est là que sont restés les arômes, c’est là qu’est la vie du cognac. C’est cette vie qui va être chaque jour éduquée, suivie, parfois corrigée. C’est une affaire de temps, mais, quand le moment sera venu c’est un nectar qui sortira des cuves pour être mis en bouteilles. Au cours d’un long séjour en fûts de chêne neufs, il aura trouver sa maturité, aura pris sa couleur et portera une robe ambrée de fort bon effet. Il aura trouvé dans son vieillissement son équilibre aromatique. Le reste ne sera plus qu’entre vous et lui une affaire de dégustation.