l’alimentation végétarienne
De nos jours, le végétarisme est un régime alimentaire plus ou moins répandu selon les pays.
Il est pratiqué soit par conviction éthique, religieuse ou encore par peur de certaines maladies.
En suivant quelques règles nutritionnelles simples, il est possible de manger équilibré. Faisons le point.
Intérêts nutritionnels et dangers
l’alimentation végétarienne se distingue par deux types de régimes assez semblables :
– Le végétalisme : en plus de proscrire la chair animale, le végétalien ne mangera aucun produit d’origine animale (produits laitiers, oeuf etc.) : il ne privilégie que les aliments du règne végétal.
– Les inconvénients : ce régime n’est pas recommandé car il est trop restrictif. Au vue des carences qui peuvent apparaître, il peut entraîner des retards de croissance, des anémies, des états de grande fatigue physique et mentale etc.
Les végétaliens doivent impérativement suivre des cures de compléments alimentaires spécifiques et demander un avis médical.
– Le végétarisme : exclusion de toute chair animale (viande, volaille, poisson, jambon, fruits de mer etc.) et de ses dérivés (gélatine, bouillons etc.).
En revanche un végétarien consommera des produits laitiers, des oeufs, des fruits, des légumes, des céréales, des légumineuses, de soja et dérivés (tofu, lait de soja etc.).
– Les avantages : le régime végétarien apporte peu de sel, de graisses saturées et de protéines.
Il participe donc à la prévention des maladies cardio-vasculaires, du diabète de type 2, du cholestérol etc.
Grâce aux produits consommés, il est entre autre une source importante de fibres, de potassium et de vitamine C.
– Les inconvénients : ce régime alimentaire nécessite une information nutritionnelle complète.
En effet, il ne s’improvise pas : il est indispensable de sélectionner rigoureusement les aliments afin de les associer de telle sorte que les besoins physiologiques soient couverts.
De plus, lors de repas pris à l’extérieur ou au restaurant, il n’est pas toujours facile de trouver un menu végétarien.
Les protéines animales sont de meilleure qualité que les protéines végétales.
Aussi, en les supprimant, les végétariens doivent être attentifs à la composition de leur menu.
En réalisant de bonnes associations, ils atteindront un équilibre satisfaisant.
En pratique, ces associations peuvent se faire soit entre deux produits complémentaires d’origine végétale, soit entre un produit d’origine végétale et un d’origine animale.
Quelques exemples :
– un produit céréalier avec des oeufs : Riz cantonnais végétarien*, Omelette de macaronis*
– un produit céréalier avec un produit laitier : Gâteau de semoule aux fruits confits avec son coulis d’abricot*, Semoule de lait vanillée*
– un produit céréalier et des légumes secs : Couscous végétarien*, Minestrone*
– un produit céréalier et des fruits secs : Biscuits aux noix et flocons d’avoine*, Salade de pâtes aux brocolis et aux amandes grillées*, Sablés aux graines de tournesol*, Risotto aux amandes*
– des légumes secs et un produit laitier : Salade au chèvre et aux lentilles*, Fèves fraîches en salade*, Mousse de pois cassés au lait*, Gratin de lentilles au gruyère*, Flan de tofu à la mimolette et à la courgette*
– des légumes secs et des fruits secs : Salade de fèves aux noisettes*, Déclinaison gourmande de tofu*, Poêlée de tofu aux noix de cajou et au gingembre*
On recommande aux végétariens de manger en proportion suffisante, des aliments céréaliers, des légumineuses ou des pommes de terre à chaque repas, selon leur appétit.
Il sera également important de varier les associations.
Au quotidien, il leur est également conseillé de manger des légumes, des fruits (3 par jour maximum), des produits laitiers ainsi qu’un minimum de matières grasses végétales, sources d’acides gras essentiels.
Plusieurs carences seront ainsi limitées, notamment les protéines, vitamines A, D ou encore le calcium.
Tout cela ne dispense bien évidemment pas d’un bilan de santé régulier avec votre médecin et d’un bilan nutritionnel auprès d’une diététicienne.